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L’ÉVÉNEMENT
Il est tiré du magazine Challenges qui nous livre un sondage de plus sur une situation pour le moins négative de notre pays telle qu’une majorité de Français·es la ressent. La France est en déclin, le système éducatif ne fonctionne pas, la démocratie non plus, les richesses sont mal redistribuées, etc. Il se dégage même une forte minorité pour déclarer que les élections sont truquées ou faussées (Trump, sors de ce corps ! ). Ce type d’étude est un marronnier qui a toujours beaucoup de succès au sein des médias tant les mauvaises nouvelles font florès. Elle doit être interprétée. Évidemment, la France n’est pas dans un si mauvais état. « La France est un oxymore, elle aime rassembler les contraires », a dit Jean d’Ormesson. Dans les enquêtes régulières, une majorité de nos compatriotes se déclarent plutôt heureux dans leur vie personnelle. Et la même majorité constitue collectivement l’un des peuples les plus pessimistes du monde. Il devrait donc apparaître évident pour tout le monde qu’il y a là un biais, comme disent les sondeurs, c’est-à-dire que les réponses des interviewés sont biaisées. Jules Renard disait : « Il ne suffit pas d’être heureux : il faut encore que les autres ne le soient pas. » Les Français·es adorent se faire peur. Comme le lapin pris dans les phares d’une voiture, ils sont attirés par ce qui est moche, triste, effrayant. Ils noircissent le tableau, dépriment l’environnement. De qui rehausser leurs performances individuelles : si, moi, le grand Français, je m’en sors dans ce monde de merde, je suis vraiment épatant. J’en ai eu la preuve en faisant réaliser un sondage national pour le Printemps de l’optimisme sur les raisons du pessimisme français. Arrivaient en tête le chômage puis le manque de vision des politiques et en troisième position l’idée que les Français·es ne sont jamais content·es et en rajoutent. D’ailleurs le magazine Challenges, honnêtement, livre un résultat évidemment moins repris car positif : 2 Français·es sur trois sont satisfait ·es de leur niveau de vie, ce qui confirme le degré de bonheur personnel. Le combat que nous menons pour faire de nos bonheurs individuels une force ne cessera jamais.
LES PERSONNALITÉS
Ce sont mes ami·es qui font partie du Cercle des experts et philosophes. Ils et elles nous accompagnent depuis la création du Printemps de l’optimisme. Charles Pépin (qui officie tous les matins sur France Inter pendant l’été) reprend ses lundis philo avec pour thème. Qu’est-ce que s’engager dans l ’existence ? Voir le programme sur le site du Mk2 Institut, www.mk2.com/billetterie- mk2.com. Lequel rouvre également son académie pour vous aider à vous épanouir et… kiffer. Des places sont disponibles en octobre : contact@3kifs-academie. com. Et il n’est jamais trop tard pour lire le livre remarquable de Philippe Gabilliet, Éloge de l’inattendu (éditions Saint-Simon).
UN LIVRE
Je recommande celui du professeur Michel Lejoyeux : En bonne santé avec Montaigne (Robert Laffont). Les préceptes du célèbre auteur des Essais sont remis au goût du jour.
Ils éclairent d’une lumière historique ces thèmes qui nous sont chers. Cultiver ses amitiés. Refuser d’être triste. Se taire lorsqu’on est en colère. Apprendre à détecter les personnalités toxiques. Préférer se divertir plutôt que d’écouter ses angoisses.
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