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Souvent, entrepreneuriat et rebond vont de pair. Une chronique signée Anne Baron, directrice générale de l’association Les Rebondisseurs Français.
Wanimo a les crocs…
Pionnier de l’animalerie en ligne en France, Wanimo a le cafard : le contexte économique est difficile. Loin de montrer les crocs, l’entreprise, avant de tirer sa révérence, a écrit à ses clients pour les informer de la situation et les remercier en soldant toutes les références en stock pour leurs amis à deux ou quatre pattes. Son travail de fourmi depuis 23 ans a montré que Wanimo était rusé comme un renard en innovant dans la distribution de produits pour animaux, mais cet acteur a aujourd’hui un mal de chien à répondre aux attentes de ses fidèles clients sans mettre en difficulté l’entreprise. À l’heure où beaucoup ont d’autres chats à fouetter avec les préparatifs de fin d’année, sa clientèle ne paiera pas en monnaie de singe afin de les remercier de cette transparence. L’équipe, qui doit avoir le bourdon, ne s’ennuiera pas comme un rat mort en ce mois de décembre avec cette opération de déstockage. Que 2024 soit une année pleine de beaux rebonds pour cette équipe engagée.
Le groupe Idena dévore Vertal
Le groupe Idena a récemment flairé une opportunité à ne pas manquer dans le monde des bioactifs pour la nutrition animale. Tel un chien de chasse à l’affût de la bonne affaire, Idena a annoncé fièrement l’acquisition du groupe Vertal, une société spécialisée dans les biosolutions naturelles pour l’agriculture et l’élevage. Dans cette transaction, Idena ne s’est pas jeté dans la gueule du loup. Le groupe a non simplement pris le taureau par les cornes, mais a également renforcé son positionnement sur le marché de la production animale, créant ainsi une complémentarité d’offres. Vertal apporte à Idena son expertise unique en matière de production végétale et animale. Cette union qui a du chien marque un rebond significatif vers des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement. Une collaboration où ni l’un ni l’autre ne sera un pigeon, mais plutôt une alliance où les deux acteurs, aussi différents que chien et chat, s’entendent pour faire bondir le progrès dans le secteur agroalimentaire.
Innover et rebondir : les entrepreneurs ont du mordant
Alors qu’un temps de chien ralentit la croissance et freine beaucoup d’entreprises qui se regardent en chien de faïence, certains osent rebondir sans attendre. Ces moutons à cinq pattes sont loin d’être des poules mouillées comme le montre l’innovation de Dog Sheep and Co qui propose une nouvelle activité de crèche pour chien « Récré a dog’s » ou le lancement de « les Belles Truffes » à Puteaux, sur le même concept. Fort comme un bœuf, l’entrepreneur prend, par définition, des risques. Or, chat échaudé craint l’eau froide : celui qui a traversé des déconvenues, saura s’enrichir de ses expériences pour aller de l’avant et éviter les écueils. Car traverser une épreuve entrepreneuriale est normal, il n’y a pas de quoi fouetter un chat ! Alors pourquoi stigmatiser un entrepreneur qui a connu l’échec ?