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Tomber sept fois, se relever huit. Le titre de ce roman de Philippe Labro est à méditer. Surtout dans l’entrepreneuriat, où le pire échec peut être le moteur d’un futur succès. Anne Baron, notre chroniqueuse, en est convaincue. L’entrepreneuriat est une aventure à vivre intensément, sans fatalisme !
Neo-entrepreneur : quand tout est à rédiger
Dans l’univers foisonnant de l’entrepreneuriat, les néophytes se retrouvent devant une page blanche, prêts à écrire leur propre histoire. Mais attention, les jeunes plumes désireuses d’entreprendre ne doivent pas se contenter de copier-coller les succès des autres.
Il est primordial de plonger dans les histoires partagées avec des pairs, ces compagnons d’écriture qui ont déjà parcouru des chapitres similaires. Car, s’inspirer des exploits d’autrui, c’est bien, mais partager les déboires avec ceux qui ont déjà griffonné les pages du parcours entrepreneurial, c’est encore mieux !
Les revers des uns deviennent les enseignements des autres. Ainsi, créons une communauté où les apprentis-créateurs se soutiennent mutuellement, où les astuces se révèlent comme des tournures de phrases qui donnent tout leur sens à l’histoire, où les conseils abondent comme une prose salvatrice. Car dans ce monde entrepreneurial, la connaissance partagée est un trésor qui n’attend que d’être dévoilé.
La leucosélophobie, ou le syndrome de la page blanche chez l’entrepreneur
Entreprendre, c’est comme affronter une page blanche, le stylo en main, incertain du premier mot à écrire. Un véritable défi d’écrivain en herbe ! Nombreux sont ceux qui succombent à la peur de se lancer dans l’écriture de leur aventure entrepreneuriale, comme frappés par le syndrome de la page blanche. D’autres font face à cette angoisse insidieuse qui fige les idées, laissant l’entrepreneur impuissant face à l’écriture de la suite.
Que ce soit à cause d’un burn out, de problèmes liés au marché ou de tensions avec des partenaires, l’auteur de l’entreprise peut se retrouver face à une page blanche intimidante. Mais souvenons-nous que même les plus grandes plumes ont connu des moments de doute. Alors, armés de notre encre indélébile, trébuchons, raturons, recommençons et accueillons la page blanche avec audace !
Rebondir : l’épilogue de l’entrepreneur
Un entrepreneur qui rebondit mérite le respect et l’admiration. Après tout, il a traversé des chapitres décevants, de multiples péripéties, des histoires (in)achevées qui auraient pu l’arrêter. Mais non, il ose se lancer à nouveau !
Ne devrions-nous pas les soutenir et les valoriser pour leur parcours et leur nouvelle aventure entrepreneuriale ? Il est temps d’abandonner cette habitude tenace de pointer (du stylo) les entrepreneurs qui rebondissent pour leurs échecs passés. Accueillons-les plutôt avec des applaudissements chaleureux et des éloges. Car dans l’entrepreneuriat, l’échec est un chapitre essentiel, une expérience qui permet de rebondir avec une plume renouvelée et d’écrire de nouvelles lignes vers le succès. Ainsi, portons-les en auteur à (futur) succès de l’écriture entrepreneuriale.
Célébrons leur capacité à tourner la page, à effacer les erreurs du passé pour écrire de nouvelles histoires inspirantes. Laissons de côté les jugements et les stigmates liés aux échecs, car ces entrepreneurs audacieux méritent notre soutien et nos encouragements. Ils incarnent le véritable esprit de résilience et d’innovation. Alors, levons nos plumes et écrivons ensemble le prochain chapitre de l’entrepreneuriat, où chaque échec est une opportunité d’apprendre et de rebondir vers le succès.