L’ « inclusion » vers les sommets ?

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Au coeur des Alpes suisses, le Forum de Davos a récemment consacré l’inclusion comme une
valeur unanimement célébrée par les décideurs. Si le fait n’est pas nouveau, cette approche a désormais toute sa place dans le langage gestionnaire du « capitalisme responsable ».

Paré de toutes les vertus, le concept mérite pourtant qu’on s’y arrête. Mal nommer les choses, c’est prendre le risque de faire fausse route… L’inclusion économique c’est le fait d’intégrer l’ensemble des collaborateurs au regard de leurs compétences, dans un collectif de travail sans que leurs spécificités constituent un obstacle. Elle place l’accès à l’emploi et à l’entrepreneuriat au coeur de l’émancipation de l’individu et suppose que l’altérité soit perçue au sein de l’entreprise comme une richesse. Diversité (s) et inclusion même combat ? Pas tout à fait… J’ai l’habitude de dire que la première s’impose à nous quand la seconde relève d’une démarche consciente et proactive. Les jeunes diplômés issus d’un quartier populaire ou d’un territoire rural n’ont pas tout à fait les mêmes armes que d’autres ? C’est un fait. Evaluer leurs compétences avec une autre grille de lecture que le CV pour un traitement juste et équitable ? C’est une volonté…

L’entreprise n’est pas inclusive en soi. Ses équipes le deviennent. A force de bonnes pratiques qui supposent, au préalable, de disposer d’un état des lieux de l’inclusion pour en mesurer l’étendue et les limites. Les outils existent et ont fait leurs preuves. Car pour atteindre les sommets, encore faut-il partir de la base…

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