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Comparution immédiate à 16 ans : Gabriel Attal n’en démord pas… • Gabriel Attal a réitéré vendredi son souhait de faire voter une loi avant la fin de l’année, permettant la « comparution immédiate » pour les jeunes dès 16 ans, malgré les critiques des magistrats. Suite à l’émotion causée par la mort de Shemseddine, 15 ans, le Premier ministre avait annoncé une série de mesures pour contrer « l’addiction à la violence » des jeunes, prônant un « sursaut d’autorité ». Lors d’un point d’étape à Valence, Gabriel Attal a d’ailleurs affirmé vouloir mettre en place cette procédure rapide pour les récidivistes violents de plus de 16 ans. Par ailleurs, Gabriel Attal envisage de faciliter les placements de courte durée en foyer pour les jeunes délinquants et de responsabiliser les familles par des travaux d’intérêt général, une mesure également jugée inefficace par le Syndicat de la magistrature.
Plongeon dans le Rhône : rafraîchissement ou contamination ? • À Lyon, les premières baignades expérimentales dans le Rhône commenceront le 30 juin, selon une annonce de la municipalité. Cette initiative fait partie d’un plan « fraîcheur » visant à contrer les effets des canicules estivales. La baignade sera en phase de test près de la confluence du Rhône et de la Saône, sous réserve de conditions météorologiques et de sécurité spécifiques. Ainsi, ce projet s’inscrit dans le cadre d’un plan « objectif fraîcheur », incluant l’ouverture nocturne des parcs, l’accès gratuit aux musées climatisés, des billets de cinéma pour les plus modestes et l’extension des horaires des piscines municipales. Malgré l’interdiction préfectorale actuelle de se baigner dans le Rhône et la Saône en raison des courants dangereux et de la qualité médiocre de l’eau, la ville tente de trouver des solutions pour affronter des canicules de plus en plus fréquentes.
Taxe mondiale : Le Maire rêve, Yellen freine • Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a affirmé en fin de semaine dernière, sa détermination à avancer sur une taxation mondiale des plus riches, malgré l’opposition de la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, lors du G7 Finances à Stresa, en Italie. En réponse à une question de l’AFP, Bruno Le Maire a comparé cette situation à celle de la taxation des géants du numérique et de l’impôt minimal sur les sociétés, où des désaccords avaient été surmontés. Ainsi, il espère une issue similaire pour la taxation des riches, qu’il considère comme la « pièce manquante du puzzle » de la réforme fiscale internationale. Cependant, son optimisme n’est pas au goût de tous. Nombreux se montrent sceptiques quant à la possibilité de trouver un consensus sur cette proposition, principalement en raison de la résistance de l’Inde et de la Chine.
Grève annulée : la pilule passe mieux pour les cliniques privées • Les cliniques privées, qui dénonçaient une iniquité de traitement tarifaire avec les hôpitaux publics, ont levé leur grève prévue pour le 3 juin après avoir obtenu des « avancées » du gouvernement. La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) et cinq syndicats de médecins libéraux ont alors salué ces engagements en faveur de l’équité entre public et privé. A savoir que, le mécontentement initial des cliniques découlait des tarifs hospitaliers 2024 : une hausse de 0,3 % pour les cliniques privées contre 4,3 % pour les hôpitaux publics. Le gouvernement a donc promis des financements supplémentaires, dont 80 millions d’euros pour revaloriser les gardes de nuit et de week-end. De plus, un coefficient de minoration des tarifs sera également supprimé dès le 1er juillet. La FHP reste tout de même vigilante, mais voit ces mesures comme un pas vers l’équité tarifaire d’ici à 2025.
Que pensent les français de leurs patrons ? • L’image classique de l’employé critiquant son patron semble dépassée, d’après une étude de Preply publiée en mai. Sur 1 500 salariés sondés, une grande majorité attribuent des adjectifs positifs à leur supérieur. « Compétent » est le terme le plus fréquent, cité par 18,3 % des répondants. Suivent « digne de confiance » (17,1 %), « humain » (17 %) et « respectueux » (14,4 %). Seuls 6,1 % trouvent leur patron « méprisant » et 5,5 % « autoritaire ». L’incompétence n’est déplorée que par 4,1 % des sondés. Ainsi Preply note que les relations entre les travailleurs français et leurs patrons sont globalement bonnes : 76,7 % des salariés donnent à leur patron une note de 7/10 ou plus, et seulement 1,4 % attribuent un 1/10.
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