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Qui ? Alanna

Quoi ? Une start-up qui vous accompagne à chaque niveau dans la douloureuse épreuve du deuil.

C’est un sujet tabou. Il dérange. Pas habituel dans l’univers des start-up d’habitude si propice à la vie et à la jeunesse. Pourtant, alors que nous approchons de la Toussaint, il est bon de nous souvenir qu’il existe aussi une économie de la mort. Eh oui… Selon le cabinet Xerfi, le secteur funéraire pèse trois milliards d’euros par an en France. La technologie qui inonde notre quotidien, de notre berceau à la tombe, n’est pas en reste. C’est la Death Tech.

Alanna se propose ainsi d’appuyer les Français dans la dure épreuve du deuil. Nous en avons tous fait l’amère expérience. La mort d’un être cher – et non pas d’un « proche » comme disent bêtement les médias contemporains – s’accompagne souvent d’une foultitude de démarches. Il faut prévenir tout le monde, rencontrer rapidement un professionnel du secteur funéraire, régler certaines factures… Peu évident, surtout lorsqu’on n’a pas vraiment le cœur à cela.

La technologie pour se dire adieu

Concrètement, Alanna propose une plate-forme digitale permettant aux familles de célébrer et de préserver la mémoire des défunts dans un espace de recueillement personnalisé. Mais n’allez pas croire que cette entreprise décidément mortelle n’est qu’un mur technologique sans cœur et sans visage. L’humain est placé aux avant-postes avec une approche pleine de cœur et d’émotion pour vous aider à rassembler vos émotions et permettre la création de beaux souvenirs. En mémoire de nos chers disparus…  « Alanna » signifie harmonie et justice.

Remercions Marie Salmon et Baptiste Rippes, les deux cofondateurs de cette start-up installée au cœur de la région Hauts-de-France. De prime abord, ils n’ont rien à voir avec les pompes funèbres ! C’est au cœur de la crise du « coronavirus » que nos deux créatifs se retrouvent face à la mort, comme tant de nos compatriotes. Le respect du protocole sanitaire rend très difficile l’organisation d’obsèques classiques. Faire son deuil devient mission impossible. Souffrance.

Rassemblement virtuel, cagnotte, espace du souvenir…

Les « obsèques à distance » ne sont qu’à leurs balbutiements. L’idée viendra ainsi à Marie d’inventer des espaces de commémoration en ligne où chacun peut se rassembler virtuellement et rendre ainsi un dernier hommage.

Il est également possible de participer à des cagnottes et aider ainsi les familles à régler la note souvent salée des obsèques. Pas inutile en ces temps de disette budgétaire… La solidarité retrouve alors son sens. L’écologie n’est pas méprisée, avec un vrai effort RSE mené par cette start-up décidément attachée au rôle social qui est le sien.

Concrètement, rendons-nous sur le site de cette entreprise pour découvrir la page d’une défunte. Vous découvrirez le faire-part de décès de la famille, la date et le lieu des obsèques… Sur le côté, plusieurs propositions de soutien vous sont soumises. Il est ainsi possible d’envoyer des fleurs, de planter un arbre souvenir, de « rendre hommage » par le moyen par exemple d’un ours en peluche virtuel… Évidemment, le plus courant reste l’écriture d’un message de fraternité.

Bien vu aussi cet « espace cadenas » qui permet au mourant de rassembler ses dernières volontés dans un message ne pouvant qu’être lu après son départ. Utile moyen pour être certain de respecter les vœux de la personne. Alanna est déjà disponible dans une trentaine de pays.

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