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Le SUV façon Mini a grandi sans renier ses origines. Chic et original, ce crossover doté en option d’une transmission intégrale permanente dénote dans le paysage automobile sur un segment de marché en très forte croissance. Succès garanti.
Depuis son apparition sur la scène automobile en 2001, la Mini a fait un sacré bout de chemin. La star « revival » célébrant le mythe des sixties voulue par BMW (acquéreur de la marque en 1994), a donné naissance, forte de son succès planétaire, à une vraie gamme diversifiée. Le patronyme Mini s’est ainsi décliné jusqu’à sept carrosseries : berline trois portes, cabriolet, break (Clubman), SUV (Countryman), SUV Coupé (Paceman), coupé deux places, et roadster.
Aujourd’hui la folie stylistique est – un peu – retombée. La gamme ne compte plus « que » six modèles disons « classiques » : la mini Hatch, l’originelle en trois ou cinq portes, le break Clubman, le cabriolet, le SUV Countryman et la bodybuildée (231 chevaux) John Cooper Works (déclinable en trois portes, cabrio, Clubman et Countryman).
Dernier arrivé dans cette famille so british, le nouveau Countryman, agrandi et dominateur. Pas de doute, ce gros SUV urbain ou petit SUV familial, c’est au choix, qui trône par ses dimensions (4,299 m) quelque part entre l’Audi Q2 et le Peugeot 3008 est sans conteste le plus charmeur du marché. Plus grand de 20 centimètres que son prédécesseur, le Countryman de deuxième génération est beau, racé, élégant, chic. Et donc, qui plus est, très habitable. Avec un véritable coffre (450 litres, 1390 les sièges arrière rabattus), une banquette arrière justement modulable et rabattable, de la place à l’avant, à l’arrière… En un mot le Countryman est spacieux (pour sa catégorie). Le design extérieur apparaît comme toujours chez Mini très soigné avec un look incomparable et totalement identitaire (feux arrière verticaux, gros projecteurs avant spécifiques, grille de calandre hexagonale, rails de toit) qui lui confère à la fois agressivité, sportivité et assurance.
A l’intérieur c’est unique. La planche de bord avec son énorme écran central tactile façon hublot, les commodos style aviation, la laque, le cuir… L’habitacle Mini est à nul autre comparable, original, soigné, raffiné. Un grand bonheur. L’équipement est complet (dans notre version d’essai Cooper SD) : affichage tête haute, feux de route automatiques, régulateur adaptatif, alerte de collision, lecture des panneaux de signalisation, etc.
Restent les qualités purement mécaniques de ce SUV doté en option de la transmission intégrale permanente et de la régulation électronique de l’amortissement. Maniable en ville, compacte, facile à garer, le Countryman, qui bénéficie de la plateforme traction de BMW (X1 et Série 2 Active) offre un confort et une tenue de route sans défaut, et dans la version Cooper SD une puissance et une motricité admirablement servies par la remarquable boîte Septronic à 8 rapports livrée de série.
Deux moteurs essence sont disponibles en trois et quatre cylindres (1,5 l pour 136 ch, 2 litres, 192 ch pour la Cooper S), deux moteurs diesel 4 cylindres (2 litres 150 ch et 2 litres 190 ch en Cooper SD) et une hybride rechargeable de 224 ch (1,5 l essence de 136 ch + électrique synchrone de 88 ch). De quoi satisfaire un large public de connaisseurs.
Modèle essayé : MINI Cooper SD Countryman All 4. Tarif : à partir de 37400 euros. Tarifs gamme essence à partir de 26300 euros. Tarifs gamme diesel à partir de 26900 euros.
Philippe Flamand