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La crise que nous connaissons (car oui, nous n’avons pas encore gagné la guerre contre la covid-19) met en lumière une schizophrénie dont nous sommes nombreux à souffrir.
Du 17 mars au 11 mai 2020, les entreprises qui ont pu le proposer à leurs équipes ont adopté le télétravail. Certes, contraint et parfois dégradé, mais avouons-le : le frein psychologique a été levé.
La culture du présentiel, le besoin de contrôle a priori… La France était un pays dans lequel la question du télétravail était abordée avec difficulté dans les entreprises. Pour faire simple, et Saint-Thomas n’a qu’à bien se tenir : voir, c’est croire que le salarié travaille.
Or, la période que nous vivons a prouvé aux managers et aux dirigeants que la
performance économique et le maintien de l’activité est possible à distance, tout en garantissant un meilleur équilibre de vies des salariés et une réduction du stress lié à l’usage des transports en commun ou des moyens de locomotions individuelles.
Néanmoins, depuis les premières phases de déconfinement, le télétravail est passé de « solution miracle » à « grand danger ». On l’associe désormais au burn-out, aux contraintes, à la déshumanisation.
Où placer le curseur ? Faut-il faire la guerre au télétravail ou pacifier nos relations avec lui ?
La solution se situe souvent dans la définition. C’est un mode de travail volontaire, mené à raison de quelques jours au maximum et qui ne concerne pas tous les métiers.
Je ne crois pas au 100 % télétravail. Je crois en revanche à la mise en place d’un mode de travail à distance qui permettra une adéquation entre les besoins économiques des entreprises et les aspirations privées et sociétales des salarié.es.