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En 2025, la moitié des actifs français auront entre 18 et 30 ans. Entre nouvelles aspirations et anciens repères, beaucoup espèrent travailler autrement. Un état de fait lié à quatre marqueurs.
Premièrement, les individus souhaitent accéder à des infrastructures numériques performantes. Chacun appelle à une société inclusive, certes, mais encore faut-il que les infrastructures soient en place.
Deuxièmement, la société a toujours été règlementée, normée. Nous étions dans un monde binaire où chacun avait un rôle déterminé. Il y avait d’un côté les dirigeants et de l’autre les exécutants. Or, la société du digital impose aux individus de réfléchir, de naviguer, de se débrouiller. Il faut trouver un équilibre entre les anciennes normes et l’autonomie à laquelle aspirent les actifs.
Le troisième grand sujet qui s’impose à tous comme une évidence est celui d’une société qui cherche du sens avec une dose de responsabilité écologique intense. La quête de sens professionnel, les engagements personnels pour une planète responsable et l’éducation à la responsabilité environnementale participent à une prise de conscience forte de toutes les générations.
Le rapport à la propriété, enfin, est un quatrième marqueur de ce monde en transition. Aujourd’hui, notre monde privilégie la mise en commun (open source, open data). Tout le monde aura bien compris que l’information et sa diffusion sont des enjeux clés.
Tout ceci est une bonne nouvelle !
Le monde du travail est un élément central de cette nouvelle société. Ces quatre éléments structurants, si nous ne sommes pas capables de les anticiper et de les analyser, alors, nous ne serons pas en capacité de créer de nouveaux espaces de travail partagés, de l’intelligence collective, de favoriser le travail indépendant… Nous avons le devoir d’inventer une société où chacun pourra vivre bien, tout en étant protégé. Il faut impliquer l’ensemble des citoyens, et leur permettre d’être acteurs.