Label Relations fournisseurs et achats responsables : 10 ans d’existence et une montée en puissance considérable ! Par Pierre Pelouzet

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Dans cette chronique, je reviens régulièrement sur les enjeux liés aux achats responsables, mon cheval de bataille depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, je suis particulièrement fier du fort développement de nos deux dispositifs phares que sont la charte et le label Relations fournisseurs et achats responsables1 ainsi que de leur notoriété croissante auprès des acteurs économiques privés comme des entités publiques ou parapubliques. Et ce rythme ne devrait pas ralentir, bien au contraire…

En effet, le label porté par le Médiateur des entreprises et le Conseil national des achats, et qui fête cette année ses 10 ans d’existence, attire de plus en plus d’acteurs économiques ! À ce jour, 69 organismes sont labellisés, ce qui représente une augmentation de l’ordre de 30 % chaque année, depuis deux ans. Les acteurs publics constituent de véritables locomotives de cette progression. Ainsi, les trois plus importants ministères en termes d’achats sont désormais labellisés RFAR : le ministère des Armées, l’Éducation nationale et le dernier en date, le ministère de l’Intérieur.

Ces labellisations représentent 55 % des achats de l’État ce qui nous rapproche de l’objectif fixé en 2021 par Olivia Grégoire, alors secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable (80 % des achats de l’État labellisés d’ici à la fin 2022). Nous sommes en bonne voie d’y arriver ! En outre, de nombreuses collectivités territoriales semblent sur le point de franchir le pas de la démarche de labellisation. Le développement des Spaser2 n’y est pas pour rien, or les démarches RFAR et Spaser présentent de nombreuses synergies en termes d’enjeux et de méthodes : exemplarité à l’égard des fournisseurs et parties prenantes, réalisation d’un état des lieux de l’achat public et responsable, promotion de visibilité de la stratégie d’achat de la collectivité en interne et auprès des acteurs économiques, etc.

 

Pourquoi cet engouement pour la labellisation ?

Je pense tout d’abord qu’avec la succession de crises, il y a eu une véritable prise de conscience collective chez les décideurs, qu’ils soient privés ou publics : les entreprises comme les acteurs publics ressentent la nécessité d’être plus responsables et solidaires. En tant que Médiateur des entreprises, je ne peux que me féliciter d’observer ce besoin de resserrement des liens entre acteurs économiques. Le parcours national des achats responsables mis en place l’an dernier a pour vocation d’encourager tous les acteurs économiques à s’emparer de la problématique des achats responsables. Nous sommes là clairement dans notre rôle préventif et pas seulement curatif.

La charte et le label RFAR donnent la possibilité aux acteurs économiques de se positionner sur trois enjeux marquants : matérialiser leurs engagements afin de contribuer pleinement à une économie plus solidaire et responsable, bénéficier d’un marqueur de différenciation positive dans le contexte actuel et enfin faire partie d’une communauté chaque jour plus forte et engagée. Je veux donc inviter tous nos lecteurs entrepreneurs ou acteurs publics à venir nous rejoindre et entrer dans le parcours des achats responsables en signant dès aujourd’hui notre charte !

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