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On imagine depuis longtemps qu’il vaut mieux pour notre santé rechercher les émotions positives, l’affection, la joie, la satisfaction, la fierté.
Les recherches sur le cerveau qui avancent à vitesse accélérée nous font faire, chaque jour, des progrès supplémentaires pour confirmer que le meilleur médicament, c’est nous.
La plasticité de notre cerveau est phénoménale avec des réseaux parallèles et interconnectés. Les liens entre cœur et cerveau sont établis. Le muscle cardiaque comprend 100000 cellules neuronales. Pensées et émotions sont indissociables.
En fait, nous ne cessons pas de fabriquer nous-mêmes des substances actives.
Dès lors, une seule pensée positive peut déclencher toute une kyrielle de neuromédiateurs et d’hormones bénéfiques.
L’ocytocine est connue comme l’hormone de l’amour, du plaisir, de l’orgasme. Elle établit, durant la grossesse, les rapports entre la mère et le fœtus et elle régule les contractions tout le long de l’accouchement. Produite également par les hommes, elle génère le calme, la sociabilité, le sentiment de sécurité.
La sérotonine, avec ses molécules du bien-être, régule l’humeur en positif.
Nous produisons aussi de la dopamine, des endorphines qui nous stimulent, nous encouragent, améliorent nos performances, et pas uniquement, comme le savent les adeptes du jogging, lors d’un exercice physique accompli. Toute simulation sensorielle, une pensée, un regard, un sourire, une ambiance chaleureuse, une conversation, un plaisir partagé, suffit à faire baisser notre tension artérielle, à nous sentir mieux, à créer un climat agréable autour de nous.
Chaque jour, avec de petits exercices, vous avez de nombreuses occasions de vérifier vous-même ces préceptes scientifiques.
À votre réveil, pensez un instant à un rêve même éveillé ou concentrez-vous sur une chose agréable.
En arrivant au travail, le matin, oubliez de râler comme souvent à propos de la galère dans les transports, la circulation ou à l’encontre du mauvais temps. Partagez une bonne nouvelle. On en trouve toujours une sur son chemin… si on la cherche.
Lorsqu’un automobiliste ou un deux roues s’arrête pour vous laisser traverser, ne bougonnez pas. Faites un grand sourire et un petit geste de la main. Ces simples signes créent un lien et encouragent l’autre usager à persévérer.
Dans tous ces instants, vous sentirez les muscles de votre visage se détendre, la bonne humeur s’installer autour de vous.
Positivez, c’est contagieux.