Le printemps des rebondisseurs

Temps de lecture estimé : 1 minute

Anne Baron, directrice générale de l’association Les Rebondisseurs Français.

Nouvelle saison, nouvel horizon. Place au printemps des rebondisseurs. Une chronique signée Anne Baron, directrice générale de l’association Les Rebondisseurs Français. 

Des grèves qui se suivent et partent à la dérive

Alors que la graine de la colère a germé et que les manifestations fleurissent un peu partout en France, des entrepreneurs sont impactés par les mouvements citoyens. Pendant que les commerçants tentent tant bien que mal de s’accrocher (à leurs branches) après des crises successives, certains voient leurs outils et les fruits de leur travail arrachés par des casseurs. Quelques mauvaises herbes sèment l’inquiétude tandis que les voix s’élèvent dans les rues. Mais pourquoi rentrer dans le chou à ces entrepreneurs qui essaient de ne pas se planter ?

Des dérives qui poussent comme de la mauvaise herbe

Ces mauvaises graines sont des arbustes qui cachent la forêt et profitent de toute occasion pour pourrir le quotidien de chefs d’entreprise qui veulent éviter de manger les pissenlits par la racine. Il est bien difficile de couper la poire en deux quand rester fermé ou voir son commerce saccagé peut, pour ces entrepreneurs, être la fin des haricots. Les commerçants n’ont plus la pêche et certains tirent la sonnette d’alarme avant de ne plus avoir un radis en poche. Doivent-ils ramener leur fraise pour faire eux aussi entendre leur voix et montrer qu’ils ne comptent pas pour des prunes ?

Des graines de rebondisseurs

Baisse de fréquentation, fermeture pour réparation… Arrêtons de nous raconter des salades ! Cela en est trop après la succession de crises sanitaires et d’augmentation des charges et prix de matières premières. Certes les assurances vont sans doute couvrir une partie des pertes et fracas, mais cela ne mettra pas de beurre dans les épinards pour les entrepreneurs qui devront auparavant poireauter un temps avant de recevoir le moindre dédommagement et sans doute fermer pour être remis en état. Les commerçants en ont gros sur la patate et vont devoir rebondir avant de pouvoir à nouveau compter fleurette à leurs clients et se fendre la poire.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.