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49% des Français estiment que le nombre d’hommes politiques entrepreneurs ou ayant travaillé dans le privé n’est pas assez important (sondage ODOXA février 2017) ; 45% d’entre eux souhaitent entendre, avant tout, l’opinion des entrepreneurs durant la campagne présidentielle.
Effectivement, ces derniers se sentent incompris, voire oubliés, par les politiques, particulièrement dans cette campagne, alors même qu’un chef d’entreprise est un chef de projet habitué à trouver des solutions aux difficultés…
Si les candidats prenaient la peine d’écouter les dirigeants d’entreprise, voici ce qu’ils entendraient*.
Sur leurs attentes à l’égard du prochain quinquennat ? Un sujet domine tous les autres : la fiscalité des entreprises (69%), loin devant le chômage (31%), l’âge de départ à la retraite (28%) ou la durée hebdomadaire du travail (25%).
Pour 35% des sondés, la priorité économique du nouveau Président de la République devra être de « favoriser le retour à la compétitivité des entreprises françaises »**.
30% d’entre eux estiment que la priorité doit davantage se trouver dans la réduction de la dépense publique **, car ils savent que ce sont eux qui la financent.
Dès lors, au vu des programmes proposés, on comprend pourquoi aucun candidat ne trouve grâce aux yeux d’une partie trop importante des entrepreneurs.
Certains d’entre eux se sentent même victimes d’une forme de mépris à leur égard, ne serait-ce qu’à cause de leur absence dans les débats médiatiques, confisqués par les chroniqueurs professionnels. « Les médias parlent aux médias ».
Rappelons que nous sommes tous concernés puisque 69% des Français déclarent « j’aime ma boîte »***.
(*) Sondage IPSOS de janvier 2017
(**) Sondage auprès de 202 chefs d’entreprise pour le journal des entreprises
(***) Enquête CFDT 2016 « Parlons travail »