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Le Bitcoin, emblème du Web 3.0, fait partie d’une révolution technologique qui repousse sans cesse les limites. Cependant, son impact sur l’environnement reste une source de préoccupations. Le processus de “minage” du Bitcoin, nécessaire pour valider les transactions, consomme une quantité d’énergie impressionnante. Cette consommation énergétique élevée a conduit à des débats sur les conséquences écologiques de cette nouvelle monnaie numérique.

Le débat sur son impact écologique est complexe, avec des opinions partagées sur la manière dont il pourrait évoluer. Cet article explore les innovations de Bitcoin pour l’écologie.

Quelques chiffres pour mieux comprendre l’impact énergétique du Bitcoin

Une étude d’Oxfam révèle que l’empreinte carbone des grandes banques françaises est huit fois supérieure à celle de la France entière. Cette situation s’explique par le fait que ces banques investissent encore massivement dans des secteurs polluants, notamment les énergies fossiles. En 2018, l’étude montrait que 70 % de leurs financements énergétiques étaient destinés aux fossiles, contre seulement 20 % aux énergies renouvelables.

Il est complexe d’évaluer la consommation énergétique du système bancaire mondial. Toutefois, une étude comparative a estimé que celui-ci consommerait environ 4 981 TWh par an, soit un cinquième de la consommation mondiale.

Pour le Bitcoin, des études estiment sa consommation annuelle entre 122 et 88,9 TWh. La crypto offre une transparence unique grâce à la traçabilité de chaque transaction et validation. Cela permet de mieux évaluer sa consommation énergétique.

La tech au service de l’environnement

Les avancées technologiques offrent des solutions prometteuses pour rendre le minage de Bitcoin plus efficace. C’est un facteur important pour les mineurs qui doivent composer avec les fluctuations du cours du Bitcoin.

En voici les principaux avantages :

  • Optimisation du matériel et des logiciels : développement de technologies plus performantes.
  • Utilisation d’énergies renouvelables : installation des mineurs plutôt au sein de régions exploitant le solaire, l’hydroélectricité ou l’éolien.
  • Valorisation des sources d’énergie alternatives : récupération du méthane issu des puits pétroliers ou des décharges.

Par exemple, Block a ouvert une mine pour Bitcoin au Texas, alimentée par l’énergie solaire et le stockage de Tesla. De son côté, l’entreprise canadienne HIVE Blockchain exploite une centrale hydroélectrique pour alimenter son site de minage d’Ethereum en Suède.

Un rapport rendu par le Bitcoin Mining Council a rendu public qu’au premier trimestre 2022, 58,4 % de l’électricité utilisée dans l’industrie du Bitcoin provenait de sources durables.

Un changement de code

Certains experts estiment qu’un simple changement dans le code du Bitcoin pourrait réduire sa consommation énergétique de 99,9 %. Ce changement concernerait le système de validation des transactions. Actuellement basé sur la preuve de travail, il pourrait être remplacé par la preuve d’enjeu.

Une alternative plus réaliste consiste à minimiser son empreinte écologique en privilégiant les énergies renouvelables et en compensant les émissions restantes par des crédits carbone.

L’industrie québécoise du Bitcoin illustre cette approche. Plus de 99 % de l’électricité utilisée provient de sources renouvelables. Certaines initiatives vont plus loin en récupérant la chaleur dégagée par le minage pour chauffer des bâtiments, comme l’ancienne église de Saint-Adrien en Estrie.

Bitcoin et écologie : un équilibre à trouver

Le Bitcoin reste un grand consommateur d’énergie, mais des initiatives émergent pour limiter son impact. L’essor des énergies renouvelables et l’optimisation des infrastructures offrent des pistes prometteuses, bien que le chemin soit encore long.

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