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Une étude Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation européenne d’études progressistes met en exergue que 6 femmes sur 10 auraient été victimes d’une forme de sexisme ou de harcèlement sexuel au travail au cours de leur carrière. Pour 21 %, ce sexisme et ces violences se sont déroulés au cours de l’année écoulée.
Le harcèlement se concrétise par des sifflements, gestes grossiers, propos obscènes ou encore des regards concupiscents pour près de la moitié des femmes interrogées.
Plus inquiétant, encore, 18 % des femmes auraient subi une agression : contacts physiques imposés (zone intime, étreinte forcée, baiser volé, etc.). 9 % d’entre elles rapportent même avoir fait l’objet de pressions afin d’obtenir un acte de nature sexuelle en échange d’une embauche ou d’une promotion.
Ces agressions et harcèlements restent un tabou de l’entreprise : seules 13 % des femmes qui ont subi des attouchements au travail et 16 % victimes de pressions brisent le silence en parlant à un supérieur hiérarchique ou syndicaliste.