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La très belle GT coréenne inaugure une nouvelle ère pour le constructeur qui dispose désormais d’un véhicule de conquête sur le marché premium.
Kia frappe un grand coup sur la scène des automobiles de luxe avec sa berline coupé Stinger. Le constructeur nous a habitués depuis quelques années déjà à des voitures plutôt jolies, dotées de réelles qualités esthétiques aussi bien à l’extérieur que dans l’habitacle, faisant montre d’une indéniable montée en gamme vis-à-vis de son cousin Hyundai.
Kia n’est plus, c’est sûr, la marque lowcost du groupe coréen, mais au contraire un concurrent à part entière de Hyundai. Et avec la Stinger, il marque des points sur le marché premium. La déclinaison de ce coupé familial et sportif chez Hyundai se fait en effet sous le label Genesis (à la façon d’Infiniti pour Nissan ou de Lexus pour Toyota) mais pour l’heure uniquement sur le marché américain.
Une pure GT élégante et racée
La Stinger va donc prendre une belle longueur d’avance sur nos routes en faisant tourner bien des têtes avec sa silhouette italiano-british. La belle est en effet à la fois élégante et racée, grâce au coup de crayon talentueux du designer français Grégory Guillaume, responsable du bureau de style européen de Kia à Francfort en Allemagne. Cette pure GT (Grand Tourisme) aux flancs sculptés affirme sa sportivité et son aérodynamisme par des épaulements arrière larges et marqués, son long capot, des déflecteurs avant, des prises d’air sur le capot et sur les ailes, un soubassement caréné et un diffuseur d’air arrière intégré, des jantes 18 ou 19 pouces, sans oublier quatre sorties d’échappement ovales et chromées (sur le modèle GT). De la belle ouvrage pour un «fastback» glamour mais néanmoins familial aux dimensions généreuses : 4,83 mètres de long, 1,87 mètre de large, un volume de chargement de 406 litres.
L’habitacle surbaissé et spacieux est à l’avenant, très bien fini, très ergonomique, avec des sièges en cuir de grande tenue noirs, rouges ou gris, et un confort sans reproche. Comme toujours chez Kia, l’équipement est complet avec, notamment, un affichage tête haute, un volant et des sièges chauffants de série et un hayon électrique mains libres pouvant s’ouvrir automatiquement s’il détecte la clé à proximité de l’arrière du véhicule pendant trois secondes.
Un bloc diesel parfait
Côté mécanique Kia propose en France deux motorisations : un bloc essence V6 bi-turbo de 3,3 litres, pour l’image, d’une puissance de 370 chevaux mais un peu lourdaud surtout en ville ; et un quatre cylindres Turbo-Diesel CRDi 2,2 litres de 200 chevaux qui fera logiquement le gros des ventes. Un moteur agréable, souple et puissant, parfaitement en phase avec la vocation plus grand tourisme que sportive de la voiture, notamment grâce à la nouvelle génération de boîte automatique à huit rapports installée de série. Par ailleurs la Stinger est la première berline de Kia disponible en propulsion ou en transmission intégrale. Enfin, premium oblige, la Stinger est également équipée du système Drive Mode permettant de choisir entre quatre modes de conduite (eco, confort, sport et sport+) et d’une suspension à pilotage électronique sur la finition GT.
Cerise sur ce beau gâteau, les tarifs de la Stinger demeurent très raisonnables avec un prix d’appel à moins de 45 000 euros et la garantie sept ans. De quoi susciter bien des envies.
Modèles essayés : Kia Stinger 3.3 T-GDI 370 ch AWD AT8 GT. Tarifs à partir de 59 900 euros. Kia Stinger 2.2 CRDI 200 ch 2WD AT8 GT-Line. Tarif à partir de 44 400 euros. Tarifs gamme essence à partir de 59 900 euros. Tarifs gamme diesel à partir de 44 400 euros.