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Le petit SUV urbain coréen, cousin du Kia Stonic, joue la carte du design pour séduire une jeune clientèle. Avec d’indéniables qualités routières et un généreux équipement.
Hyundai cible à l’évidence une clientèle plus jeune, même si l’exubérance extérieure du petit SUV coréen tranche encore avec sa relative tristesse intérieure : les inserts colorés sur la planche de bord, la console centrale et les surpiqures des sièges ne parviennent pas à totalement égayer l’habitacle. Le noir domine sans réelles fioritures comme c’est souvent le cas dans les véhicules des constructeurs asiatiques. En revanche, le look du Kona détonne par rapport au classicisme habituel des modèles Hyundai. Et séduit.
Les designers qui se sont inspirés à l’évidence des trois degrés d’optiques de Citroën n’y sont pas allés de main-morte sur le plastique des passages de roues. Mais l’ensemble fait mouche. Et du coup, dans la rue, ce petit SUV urbain ne passe pas inaperçu.
En version haut de gamme, il marque en outre des points par la qualité de sa finition et son degré d’équipement (affichage tête haute, sellerie cuir, sièges électriques chauffants, démarrage main libre, maintien dans la voie, etc.).
Sa mécanique, un trois cylindres essence atmosphérique d’un litre et 120 chevaux, avec une boîte manuelle à 6 rapports pour deux roues motrices, donne entièrement satisfaction. C’est l’unique attelage proposé chez son cousin Kia Stonic. Chez Hyundai en revanche, un autre moteur turbo essence plus puissant (4 cylindres, 1,6 litre, 177 ch) est disponible avec une boîte auto à 7 rapports et double embrayage, couplée à une transmission intégrale. Deux moteurs diesel (115 et 136 ch) et une motorisation entièrement électrique devraient rapidement compléter l’offre.
Hyundai Kona : modèle essayé le 1.0 T-GDi 120 Executive. Tarif : à partir de 25 900 euros. Tarifs gamme essence à partir de 21 400 euros.