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25 000 euros pour une médaille d’or
Les Championnats du monde de biathlon ont débuté mercredi 12 février à Lenzerheide (Suisse) et se poursuivront jusqu’au dimanche 23 février. À la clé des belles primes pour les biathlètes vainqueurs.
Chaussez vos skis, le mondial de biathlon 2025 est lancé. À Lenzerheide en Suisse, les Français tentent de remporter des médailles autant en course individuelle qu’en course collective en relais. Et les Bleus ont bon espoir. Avec 36 podiums en 40 courses de Coupe du monde cette saison. En course : Éric Perrot, Émilien Jacquelin et Quentin Fillon Maillet sont les atouts forts de cette équipe française. Du côté des femmes, Lou Jeanmonnot, Julia Simon ou encore Jeanne Richard. Mais d’autres biathlètes sont également à surveiller. À commencer par le norvégien Johannes Boe qui participera à ses derniers mondiaux. En quelques chiffres, il a été quintuple champion olympique, cinq fois vainqueur du classement général de la Coupe du monde et vingt fois champion du monde. Toujours du côté norvégien, il faut aussi compter sur Sturla Holm Laegreid, Tarjei Boe ou encore Vejboern Soerum. Sans oublier chez les femmes, l’allemande Franziska Preuss ou la suédoises Elvira Oeberg.
Pour les novices, petit rappel ! Le biathlon combine deux disciplines, le ski de fond et le tir à la carabine avec des cibles situées à 50 mètres. La saison dure 4 mois dans l’année au cours desquels sont organisés la Coupe du monde (décembre – mars), les Championnats du monde (environ 10 jours) ou les Jeux olympiques une fois tous les 4 ans. La Coupe du monde est constituée de différentes courses individuelles réparties sur 10 étapes. Alors que les Championnats du monde comptent 12 épreuves (8 en individuelles et 4 en relais).
Des sommes supérieures qu’en Coupe du monde
Une médaille d’or rapportera 25 000 euros, soit 10 000 euros de plus qu’une victoire en Coupe du monde. Pour les médailles d’argent il faut compter 20 000 euros et 15 000 euros pour la médaille de bronze. En relais, la nation victorieuse repartira avec 30 000 euros (que les athlètes partageront), celle sur la deuxième place du podium empochera 24 000 euros et 20 000 euros pour la troisième. Enfin le duo médaillé d’or en relais mixte décrochera 15 000 euros. Des primes en légère augmentation par rapport à l’année précédente. En effet, de la 4e place à la 2e place les primes ont été relevées de 1 000 euros.
Si les sommes sont supérieures qu’en Coupe du monde, la compétition qui se déroule sur quatre mois, permet aux biathlètes d’empocher un joli pécule. En effet, au-delà des victoires il existe d’autres primes, celle du port du dossard jaune (pour le leader de la Coupe du monde) ou encore le globe de cristal décerné aux vainqueurs du classement général de la Coupe du monde. À titre d’exemple, pour la saison 2022-2023 toutes compétitions confondues, Johannes Boe a atteint les 480 750 euros. De quoi motiver les biathlètes pour leurs prochaines courses.
D’autres sources de financement ?
Malgré une notoriété qui reste assez faible en France, le biathlon rapporte des sommes conséquentes. Un constat qui s’explique notamment par l’arrivée des sponsors et des chaînes de télévision. Mais cela ne permet pas d’assurer un salaire fixe pour les biathlètes. Alors bon nombre d’entre eux, sont douaniers ou miliaires à côté de leur carrière. En parallèle les sportifs peuvent également signer des partenariats avec de grandes marques de sport. C’est le cas notamment de Martin Fourcade qui a signé un accord avec Odlo pour devenir ambassadeur mondial de la marque en 2023.




























