Droit d’entreprendre : quelle poli-TIH-que ? par Hamou Bouakkaz

Temps de lecture estimé : 1 minute

Les élections présidentielles ont été l’occasion d’échanges sur le rapport de la société au handicap. L’unanimité s’est faite pour augmenter le revenu d’existence ! Un peu comme si, pour les personnes handicapées, l’attention que la société leur porte se mesure uniquement à la part de budget que l’État leur consacre. Aucun débat n’a mis en lumière l’inépuisable laboratoire d’innovations qu’elles portent dans des domaines d’activité très divers et à travers la production de biens et services utiles à toute la société.

L’entrepreneuriat et le travail indépendant constituent pourtant une voie d’avenir pour les personnes en situation de handicap, alternative au salariat. Ce choix offre davantage d’autonomie, malgré les obstacles. Le handicap se révèle bien souvent le moindre des défis à relever comparé aux nombreuses autres entraves que subissent ces entrepreneur·ses.
Et pour cause, isolement, espaces de travail inadaptés, freins d’accès à l’assurance et aux financements ou encore absence de prise en compte des travailleurs indépendants handicapés (TIH) lors des achats publics freinent leur développement.

En outre, malgré les efforts de plusieurs acteurs publics pour répondre à l’urgence des besoins socio-professionnels des TIH, l’État français doit faire évoluer le cadre législatif et déployer un plan d’action pour la création et le renforcement de dispositifs inédits et adaptés aux TIH, en lien avec les acteurs de l’inclusion.

Ensemble, réinventons le futur et libérons le pouvoir d’agir des entrepreneurs en situation de handicap, au service du bien-être collectif et inclusif !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.