Temps de lecture estimé : 1 minute
D’après un rapport du défenseur des droits du 14 novembre 2016, plus haute juridiction de lutte contre les discriminations en France, femme, situation de handicap et emploi représentent le tiercé « gagnant » des populations les plus discriminées dans l’hexagone, en comparaison avec leurs homologues masculins.
Contre-intuitivement, elles sont aussi sous-représentées dans les entreprises adaptées, subventionnées pour accueillir les travailleurs handicapés. Et lorsqu’elles parviennent à trouver un emploi, elles accèdent difficilement à des postes à responsabilités.
L’entrepreneuriat présente donc de nombreux atouts. Cependant, seuls 30 % des bénéficiaires de l’accompagnement à la création d’activité sont des femmes (Source Agefiph 2015). Les raisons de ce déséquilibre ? Des freins d’accès à l’entrepreneuriat spécifiques aux femmes encore trop nombreux.
Parmi ces freins, le manque de confiance en soi et le fameux syndrome de l’imposteur ou encore la précarité économique liée aux personnes handicapées, conjuguée à une précarité familiale.
H’up a accompagné plus de 1 200 entrepreneuses en situation de handicap depuis sa création en 2008. Elles représentent 59 % de ses bénéficiaires, sans aucune politique de discrimination positive.
Si ce résultat nous rend fiers, il nous oblige tout autant. Il s’agit de suivre nos pépites à tous les stades de leur développement et de nous assurer qu’une grande partie survit à trois ans et s’assurent un revenu décent ! Les entrepreneuses handicapées ont besoin de figures auxquelles s’identifier à l’instar de l’entrepreneuse de l’année h’up 2021, Anne-Sophie Tuszynski, avec son entreprise de malades, WeCare@Work.
Enfin, un autre levier d’action considérable est d’éveiller les consciences des acteurs de l’écosystème entrepreneurial (investisseurs compris) face à ces inégalités en faisant un pied de nez aux sourdes oreilles. Plaît-il ? Une fois n’est pas coutume.
Vous souhaitez bouger les lignes ? Rendez-vous sur www.h-up.fr
