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La réponse du gouvernement aux agriculteurs • Après des semaines de colère paysanne, Gabriel Attal a donné une conférence de presse pour détailler les nouvelles mesures agricoles. Alors que les actions se multiplient avant la visite d’Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture, le Premier ministre promet de répondre aux attentes avec un nouveau projet de loi incluant l’objectif de souveraineté alimentaire. Malgré les blocages d’autoroute et les actions coup de poing, le gouvernement tente de calmer comme il peut le jeu, en négociant avec les syndicats. Et pour cause, Gabriel Attal envisage même un débat politique avec Marine Le Pen qui prétend défendre les agriculteurs. De plus, le Premier ministre refuse que le Salon de l’Agriculture devienne un champ de bataille électoral. En pleine tension, le gouvernement cherche alors à apaiser les agriculteurs sans pour autant s’attirer les foudres des défenseurs de l’environnement et des autres acteurs du secteur.
Espagne : tracteurs en route vers Madrid • Des centaines de tracteurs convergent vers Madrid dans le cadre d’une nouvelle mobilisation des agriculteurs espagnols contre la concurrence extérieure à l’UE. Ainsi, les manifestants exigent des « prix justes » et un meilleur contrôle des importations. Ils critiquent les mesures gouvernementales jugées insuffisantes et réclament la répercussion des coûts de production sur les prix finaux. Les agriculteurs se mobilisent également dans d’autres villes comme Murcie et Malaga, organisant alors des manifestations en tandem avec les trois principales organisations professionnelles du secteur. En effet, depuis le 1er février, les agriculteurs espagnols expriment leur mécontentement, et sont même allés à la rencontre du ministre de l’Agriculture Luis Planas à plusieurs reprises. Une action qui s’inscrit dans un mouvement plus large en Europe, et ce, avant les élections européennes de juin.
Panthéonisation de Missak Manouchian • Ce mercredi, le Panthéon a accueilli Missak et Mélinée Manouchian, figures arméniennes de la Résistance, au cours d’une cérémonie retransmise en direct à la télévision. Après une veillée au Mont-Valérien, où Missak Manouchian fut exécuté en 1944, son cercueil a suivi le même parcours, avant d’être honoré à l’intérieur du mémorial de la France combattante. Emmanuel Macron a ainsi prononcé l’oraison funèbre devant 1 200 invités, dont le Premier ministre arménien. De plus, à 18 h 30, un spectacle de sons et lumières a précédé le transfert des cercueils au Panthéon, où une plaque hommage est désormais dédiée à leurs camarades résistants. Cette cérémonie, officiellement annoncée en 2023 par le président de la République, a alors célébré l’héroïsme et l’humanisme de ces héros de la Résistance.
Quand l’industrie de la grande distribution joue avec la loi… • Bruno Le Maire annonce des « pré-amendes » à plusieurs « dizaines de millions d’euros » à deux centrales d’achat européennes pour non-respect de la législation française. Ces centrales, pointées du doigt pour avoir ignoré les lois nationales, disposent de deux mois pour contester les sanctions, sous peine de voir les amendes devenir définitives. Par ailleurs, le ministre révèle que sur 1 000 établissements contrôlés sur l’origine française des produits vendus, 372 étaient en non-conformité, risquant alors des procès-verbaux pour « tromperie sur l’origine des marchandises ». Avec 150 agents mobilisés, la Répression des Fraudes surveille donc de près les grands industriels et les supermarchés, signalant déjà des cas de non-conformité et des retards dans la signature des contrats.
Too Good To Go : 2023, une année record ! • Too Good To Go célèbre plus de 100 millions de repas sauvés en un an à l’échelle mondiale. Le rapport d’impact pour l’année 2023 révèle ainsi l’adhésion de plus de 21 millions de nouveaux utilisateurs et de 72 000 partenaires professionnels supplémentaires, engagés pour la lutte contre le gaspillage alimentaire. Grâce à de nouvelles solutions comme les colis anti gaspi et la plate-forme alimentée par l’IA, Too Good To Go étend alors son influence tout en revoyant sa méthodologie pour mesurer son impact environnemental. Avec une augmentation de 46 % de son impact en un an, l’entreprise consolide ainsi sa position de leader dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.
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