Temps de lecture estimé : 1 minute
Rien ne semble changer autour de nous. Les ingénieux ingénieurs turbinent, les grands patrons rachètent, les syndicats jaunissent, les politiques réforment… Pourtant, la 4e ère entrepreneuriale marque une rupture énorme, vitale, nécessaire. Sans renoncer à la croissance qu’Éloi Laurent, économiste senior à l’OFCE et professeur à l’École du management et de l’innovation de Sciences Po, qualifie de « borgne quant au bien-être économique, aveugle au bien-être humain, sourde à la souffrance sociale et muette sur l’état de la planète* », nous l’orientons pour nous sauver de nous-mêmes, humains.
Nous n’inventons plus. Nous changeons. L’innovation est en passe de casser le moule des entreprises figées dans une folie de profit à court terme pour un profit plus large et salvateur : tout comme nous renoncerons aux carburants fossiles, nous renoncerons aux carburants purement financiers de nos productions. La monnaie s’immole et s’innove en se virtualisant. Nos entreprises s’ouvrent sur des modes nouveaux de travail, disruptifs. Nous sommes à la recherche d’une croissance respectueuse des ressources de la planète, et nous sommes très en retard dans nos progrès. La gifle du dérèglement climatique nous fera innover sans cesse pour retrouver un équilibre. Autant nous vouloir novateurs dans nos têtes. Maintenant.
* Sortir de la croissance, mode d’emploi, Les Liens qui Libèrent
Au Sommaire du dossier
1. Cette (r)évolution nommée disruption