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Et si le manager devait nécessairement, désormais, se « faire accompagner » (mentorat, coaching…) ? C’est la certitude pragmatique de ce coach professionnel pour qui « la diversité et la complexité des demandes » conduit le leader à faire face à des attentes « qu’il lui est impossible de maîtriser parfaitement ». Bien sûr, le coach nous expose un plaidoyer pro domo au sortir duquel l’on se demande comment ne pas engager séance tenante ce « deuxième cerveau » qu’est le coach, tout en reconnaissant que « la pratique du coaching appelle une maturité » et que les « dirigeants doivent prendre conscience de la finitude de leurs capacités » avant que le coaching ne « s’impose naturellement ». Il y a quelque chose de culpabilisant dans l’argumentation de M. Agilité, mais un manager aura intérêt à parcourir son raisonnement au vu des gains promis… Et à tenir.
Olivier Magnant