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Les déchets sont parfois considérés comme le nouvel or noir ; l’urine, elle, comme étant le nouvel or vert. Peut-être une manière de se rassurer tandis que la société moderne produit toujours plus de déchets. Ainsi, la surveillance, le traitement et la valorisation des déchets constituent une activité en fort développement.
Le métier de rudologue se penche sur l’ensemble de ces problématiques en tant que spécialiste de la gestion et valorisation des déchets industriels ou ménagers et de la prévention des pollutions de l’environnement. Ce faisant, le rudologue met en place des méthodes et des moyens de protection afin de réduire la fréquence des risques environnementaux et surveille les installations. Les formations sont multiples pour prétendre à ce type de poste mais toutes comprennent de hautes qualifications en chimie, environnement, biotechnologie, géographie, au moins sanctionnées par un diplôme de niveau Bac+5.
S’il était surtout employé par les organismes publics ou parapublics de protection de l’environnement, par les collectivités territoriales ou les industries très polluantes ou productrices de déchets à risque, les besoins en rudologie s’élargissent dans un contexte où en 2013, les entreprises ont déposé près de 346000 offres auprès de Pôle Emploi sur les métiers verts ou verdissants… soit plus d’une offre sur huit. D’après les estimations du Conseil d’orientation pour l’emploi (COE), le secteur devrait créer plus de 600000 postes à l’horizon 2020. Alors que l’on recensait 900 rudologues en 2013, on estime que ce métier serait porteur et devrait employer 5000 personnes à l’échéance 2025.