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Le 28 juin, Ingénieurs et Scientifiques de France a diffusé sa 28ème enquête socio-professionnelle sur la situation des ingénieurs, réalisée en février et mars 2017. 56000 réponses ont été recueillies cette année, auprès des 136 associations d’ingénieurs diplômés qui ont invité leurs adhérents à répondre à un questionnaire en ligne.
Quels faits saillants ?
– De plus en plus d’ingénieurs et de plus en plus de femmes ingénieurs.
La population des ingénieurs dépasse le million, elle croît d’environ 4% par an et continue à se féminiser : 20,3% de femmes pour l’ensemble.
– 77% des ingénieurs sont satisfaits ou très satisfaits dans leur emploi.
– Un salaire médian de 56000 €.
– 125000 ingénieurs travaillent à l’étranger (16%) dont 35% qui n’envisagent pas de rentrer en France). La Suisse demeure la première destination (13%), puis les Etats-Unis (12%), l’Allemagne (11%) et le Royaume-Uni (9%).
– Des mutations sectorielles : le nombre d’ingénieurs de l’industrie baisse cette année alors que celui du « Conseil, logiciel et services informatiques » croît de façon significative. L’industrie (hors énergie) fournissait 43% des emplois d’ingénieurs en 2006, elle en représente 37% en 2016. Cette diminution s’est faite au profit des sociétés du numérique et du conseil. Les jeunes générations de femmes s’orientent vers de nouveaux secteurs liés au monde du vivant.
– Effectifs par secteur d’activité : la répartition des effectifs par grands secteurs d’activités montre que l’industrie arrive encore en tête (295050). Les sociétés de services et cabinets de conseil (173550, en hausse) et les autres activités tertiaires sont au coude à coude (175850). Le secteur public représente (87400) un peu moins de 10%. Côté répartition géographique, la province héberge les plus gros bataillons (49%), devant l’Île-de-France (35%) et l’étranger (16%).
– Une progression de la féminisation par secteur.
– La transformation digitale perçue différemment selon les générations.
– Une forte progression de la formation professionnelle : La formation professionnelle se développe (44% en 2016 contre 34% en 2009), inégalement selon la taille de l’entreprise : 27% dans les TPE, 34% dans les PME, 42% dans les ETI, 51% dans les GE. Il faut souligner que la part des formations « scientifique et technique » progresse. Les entreprises semblent désormais plus impliquées dans l’organisation des formations. Toutefois, si l’offre dispose de nouvelles possibilités en matière de mise en œuvre (MOOC…), les formations en 2016 restent effectuées classiquement en présentiel à 75%.
Source : AEIF