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Le mardi 4 avril 2017, la Conférence des grandes écoles (CGE) a dévoilé la première étude nationale réalisée avec le soutien du groupe Caisse des Dépôts sur les incubateurs de l’enseignement supérieur et de la recherche et leur impact sur les dynamiques territoriales : quels rôles jouent-ils dans le développement de l’entrepreneuriat sur les territoires ? Quelle valeur ajoutée créée sur le plan régional ? Comment maximiser l’impact de ces plateformes pour l’ensemble de l’écosystème ? Depuis 2008, l’entrepreneuriat étudiant est en fort développement dans un environnement favorable aux start-up. 5,3% des étudiants en sortie de cursus créent aujourd’hui leur entreprise. Ce chiffre en croissance devrait atteindre 15% dans les prochaines années.
Un constat s’établit : des acteurs économiques forts s’installent mais sont à renforcer dans un paysage hétérogène et concurrentiel. Les incubateurs des établissements sont des catalyseurs de l’innovation dans les territoires. Ils concentrent les projets d’entreprises innovantes et ont vocation à rassembler toutes les parties prenantes du territoire. Il n’existe pas de modèle émergent. Le paysage des incubateurs est hétérogène du fait des spécificités des territoires et des stratégies des établissements. Mais l’incubation tend à devenir une véritable industrie qui se professionnalise et s’ouvre à la concurrence. L’enjeu est double pour les établissements : répondre aux attentes des acteurs de l’écosystème du territoire (État, collectivités territoriales, entreprises, écoles, porteurs de projet…) et trouver un modèle de financement pérenne pour les incubateurs.
Trois facteurs clés sont mis en exergue dans cette étude :
-développement d’une offre d’accompagnement face à la concurrence en valorisant les avantages compétitifs des établissements dans les territoires
-investir dans le capital humain dans une logique d’open innovation
-internationaliser les programmes et renforcer les liens avec les alumni