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RH & FORMATION
n°7
Observatoire
u L’appel du grand large :
- Avec son « Global MBA » proposé à Shanghaï, la Kedge Business School (issue de la fusion d’EuromedManagement à Marseille et de BEM à Bordeaux) est parvenue à s’imposer comme leader français en Chine, dans un marché pourtant concurrentiel. Avec le soutien d’Antai College, business school de l’université JiaoTong, le MBA accueille 75 participants par an. Le FT le classait fin octobre au 43ème rang mondial, devancé seulement dans l’Hexagone par ceux de HEC (4ème) et de l’ESCP-Europe (25ème). En partenariat avec les universités Paris-Sorbonne (Paris-IV) et Paul-Valéry-Montpellier III, Kedge a aussi ouvert à Suzhou l’institut franco-chinois de l’université Renmin, une institution d’élite, proposant les spécialités finance, langues appliquées et administration économique et sociale. - L’installation de l’Ecole centrale en Chine en 2005 soulevait des doutes. Deux promotions d’ingénieurs plus tard, le pari semble gagné pour les établissements de Paris, Lille, Lyon, Nantes et Marseille associés à l’université Beihang de Pékin. Les 70 diplômés sont recrutés chaque fois pour partie auprès d’entreprises françaises comme Total ou Safran. Les Chinois entendent tester plusieurs modèles de formations d’ingénieurs, avant de définir le leur vers 2020. Dans le sillage de cette réussite, plusieurs écoles d’ingénieurs de l’Hexagone ont monté des programmes en Chine, comme l’école nationale de l’aviation civile (ENAC), ParisTech ou les universités de Compiègne, Belfort-Montbéliard et Troyes. 90% des étudiants d’école de commerce ont effectué un stage à l’étranger par l’entremise de leur école - Ce ratio n’est que de 70% pour les élèves des écoles d’ingénieurs
L’attrait constant de l’Empire du Milieu :
u Classement Universum 2013 des employeurs
Google et Siemens décrochent donc la palme, respectivement chez les étudiants gestionnaires et ingénieurs. Ces résultats sont issus de la compilation d’enquêtes réalisées dans 10 pays d’Europe : Allemagne, France, Royaume-Uni, Russie, Italie, Espagne, Pays-Bas, Suisse, Pologne et Autriche. Les marques offrant des opportunités de carrières internationales attirent les talents européens, car chez les étudiants en business Google est suivi de EY, L’Oréal et Coca-Cola qui a le plus augmenté – et chez les ingénieurs BMW et IBM talonnent Siemens. Autre preuve de cette appétence pour les grands noms, le Big four de l’audit et surtout les banques (malgré la crise) conservent de bonnes positions
préférés chez les étudiants européens (100 000) :
uSondage :
Dans la durée :
-64% des diplômés passés par l’étranger dans le cadre de leur cursus y sont restés plus de 6 mois (seulement 39% pour les élèves ingénieurs) - 53% indiquent s’être rendus dans au moins deux pays au cours de leur scolarité
Plutôt dans le monde anglo-saxon :
- 20% sont partis au Royaume-Uni - 19% aux Etats-Unis - 14% en Allemagne - 6%en Chine
Source : Selon une enquête réalisée d’avril à août 2013 pour l’Institut Montaigne à partir d’un échantillon de 975 personnes représentatif des étudiants de dernière année à Polytechnique, Ecole centrale Paris, Ecoles des ponts Paris Tech, Telecom Paris Tech, INSA Lyon, Essec, Escp, ENS Cachan, Sciences Po (Harris Interactive).
Alors que la plupart des cursus sont alignés sur les formats bac+5 et bac+3 internationaux, des programmes post-bac continuent étonnamment d’être proposés en quatre ans, durée nécessaire pour alterner stages, périodes d’enseignement et séjours à l’étranger avec de longues immersions, comme le rappellent le BBA de l’Essec ou le BIBA de l’ESC Montpellier. Chez le CeseMed Marseille de Kedge, environ 70% des étudiants vivent leur insertion professionnelle à l’étranger.
uEcoles en quatre ans : l’argument de la vraie immersion à l’étranger
Education à 360°
par Marc Drillech