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n°7
Haute résolution
STRATÉGIE & INNOVATION NUMÉRIQUE
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annuelle pour lesdites études en France avoisine deux milliards d’euros par an.
DÉFINIR SES BESOINS
La première étape – essentielle – est de définir ses besoins, avec l’aide d’un consultant si nécessaire. Par exemple, beaucoup d’entreprises n’ont pas réellement besoin
plus professionnelle est considéré, il faut dans l’idéal déjà avoir une idée de ce dont on a besoin, notamment en termes de sources.
– par exemple, un catalogue produits en ligne accessible par mot de passe et identifiant.
SOURCES, SOURCES,
SOURCES « Bien sélectionner ses sources est essentiel à la réussite d’un projet de veille »,
Et même pour les packages de sources, il faut pouvoir assurer leur maintenance. « Internet a un tel niveau de complexité que l’on ne peut pas garantir l’accès à toutes les
Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas rencontré de sources que l’on ne sache pas traiter
contré de sources que l’on ne sache pas traiter. » Outre cette problématique essentielle, il faut également vérifier ce qui est appelé « les temps cachés du logiciel »,
sources, souligne Alain Beauvieux. Mais jusqu’à maintenant, nous n’avons pas ren-
autrement dit sa réactivité. Lors d’une phase pilote, il faut être le plus proche pos-
sible du périmètre réel : selon la solidité de l’outil, cela peut avoir un impact important sur son efficacité. Si aucune solution sur le marché n’est adaptée, il est tou-
jours possible d’en développer une soi-même. Le coût est loin d’être négligeable : entre 10000 et 50000 euros, voire plus avec la maintenance. La veille est, en informatique, une niche : les compétences se payent. L’avantage principal : une intégration très poussée avec les autres progiciels de l’entreprise (CRM, GED…), et une maîtrise totale sur l’installation – un facteur qui a son importance dans certains secteurs d’activité.
Jean-Marie Benoist
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d’une veille multiple et très poussée. L’important est de faire arriver les informations dans l’entreprise ; ne seraitce que visiter de façon systématique la concurrence, plutôt qu’occasionnellement, va renforcer significativement la qualité de la veille. Selon les secteurs d’activité (et le marché visé par l’entreprise : régional, national, international), un simple agrégateur de flux RSS – il en existe des gratuits – couplé à un outil automatisé de partage d’information, suffira pour répondre aux besoins de l’entreprise, au prix d’une petite demi-heure de travail par jour. Si les besoins sont plus importants, et que l’investissement dans une solution
souligne Frédéric Martinet. Il est impossible d’être exhaustif – merci Internet ! –, et compliqué d’être bon sur tout type de veille et surtout sur tout type de pays. Les éditeurs proposent souvent des packages, mais il faut pouvoir ajouter ses propres sources au logiciel. Encore faut-il qu’il puisse les surveiller correctement, ce qui n’est pas toujours le cas : il y a des problématiques de découpage d’information, de spam, de publicités, de liens protégés… Et nombre de projets qui demandent des sources métiers très spécifiques, et pour lesquels il est difficile d’obtenir des connecteurs qui fonctionnent correctement chez les auditeurs
FÉVRIER 2014
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