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CLUB ENTREPRENDRE
n°7
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MESURER LA SOLVABILITÉ DU PORTEUR Premier point à vérifier : la solidité financière de l’entreprise que vous choisirez. « Il convient avant tout de s’interroger sur la solidité de la structure elle-même », prévient Patrick Levy-Waitz, président d’ITG, leadeur français du secteur. Demander un bilan constitue donc un préalable à toute analyse. « Une société qui ne réalise pas entre 2,5 et 3% de rentabilité n’est pas solide », estime le président
Conseils
vant même de s’interroger sur la taille de l’entreprise de portage, la question cruciale que doit se poser un futur « porté » est celle du sérieux de l’entreprise qu’il choisira. Pour cela, il convient de s’interroger sur sa solidité. A l’origine de la méfiance, rappelons que n’importe quel entrepreneur peut s’auto-déclarer « société de portage salarial ». Il ne s’agit pas d’une profession réglementée et les barrières à l’entrée sont quasi nulles. Une SARL au capital de 1 euro peut ainsi faire office de porteur, le chef d’entreprise étant alors responsable du remboursement de votre salaire à hauteur de cette somme. La société refuse, dans ce cas, de porter le risque lié à sa propre gestion, elle vous le fait courir... Méfiance.
A
Bien que le portage salarial soit une activité récente, elle a vu l’arrivée d’un grand nombre d’acteurs. Parmi eux, le bon grain côtoie l’ivraie. Pas question, dès lors, de se tromper de prestataire lorsque l’enjeu consiste à confier la gestion de ses propres revenus à un tiers. Petite boîte ou grande entreprise ? Voici les critères sur lesquels fonder votre choix.
d’ITG. Si tel n’est pas le cas, cela signifie en effet que le porteur travaille avec l’argent de ses consultants. Il utilise cet argent pour constituer son fonds de roulement, il n’est donc pas solvable. » Pas question donc de foncer vers le plus offrant en termes de commission. « Une solvabilité induit une commission de 10 à 12% », estime Patrick LevyWaitz. Enfin, question cruciale : la société investit-elle ses bénéfices dans la formation ? Dans le métier, les marges sont faibles. Plus faibles que celles réalisées dans l’interim. « Pour espérer une rentabilité, nous devons gérer du volume », conclut le président d’ITG. Si la taille de l’entreprise n’est pas, en soi, un gage de solvabilité, elle constitue une quasi condition à la solidité financière d’un porteur fiable.
QUALITÉ DES SERVICES ASSOCIÉS Ce sérieux, selon le président d’ITG, se mesure aussi à la philosophie de l’entreprise en termes de services associés. « Notre métier consiste avant tout à aider des personnes à devenir autonomes », estime-t-il. Si tel n’est pas l’objectif clairement affiché, cela signifie que l’entreprise propose en réalité des missions d’interim, tout en s’affranchissant des règles
Portage salarial
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