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n°7
Baromètre & Tendances
CLUB ENTREPRENDRE
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u Portrait robot du Startuper
Le Startuper est un homme (89%) de 38 ans qui avait 35 ans lorsqu’il a créé son entreprise. 93% ont fait des études supérieures, 78% sont mariés ou en concubinage, et 61% ont des enfants. Il se dit passionné (83%), dynamique (81%), créatif (75%), visionnaire (60%), ambitieux (72%) et aimant le risque (60%).
En décembre dernier, l’Atelier BNP Paribas présentait une étude sur le « portrait robot de l’entrepreneur innovant en France », réalisée par TNS Sofres. Les principaux enseignements :
L’étude distingue aussi trois profils plus nuancés : Les nouveaux Galilée (44%) : « Un profil d’inventeurs avant tout. Ils ont une idée souvent ancienne et très personnelle qui leur tient à cœur. Elle s’accompagne d’une volonté très forte de la réaliser et d’une conviction (quasi-mystique de son bienfondé. » Les conquérants ambitieux (23%) : « Des entrepreneurs avant tout. Ils ont eu l’idée peu de temps avant la création et ont été influencés par des success story, des startups à l’américaine et leurs figures associées. » Les bâtisseurs (33%) : « Une envie de devenir entrepreneur avant tout et de développer une société pérenne ainsi que des emplois. Une approche plus pragmatique et plus réaliste de l’aventure startup. » Les principales valeurs qui définissent la startup :
Ses motivations sont multiples : le goût d’entreprendre, les défis (84%), la création, l’innovation (74%), la liberté, l’indépendance (70%), l’aventure humaine, le goût du travail en équipe (69%).
Selon l’étude, il prône une « hiérarchie souple et flottante », « une culture du partage et de la mise en commun pour un même objectif », et « un environnement de travail sympathique, détendu, devant permettre aux employés de se sentir bien ».
A l’occasion des Assises de l’entrepreneuriat, en avril dernier, l’Etat a fixé l’objectif ambitieux de susciter en quatre ans 20000 créations ou reprises d’entreprises par des jeunes issus de l’enseignement supérieur. De la parole aux actes : depuis octobre et jusqu’au 29 janvier a été lancé un appel à projets pour la constitution de Pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat, les bien nommés « PEPITE ». Objectif : créer 30 pôles labellisés qui auront pour mission de « renforcer la culture entrepreneuriale et d’innovation dans les formations supérieures pour favoriser l’émergence d’entreprises à potentiel de croissance et d’emploi ». Pour cela, les PEPITE assureront la mise en place de
u A la recherche du Zuckerberg français