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n°7
Business story
STRATÉGIE & INNOVATION NUMÉRIQUE
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charge de la vente de la division composants à un groupe indien. « J’ai vécu deux révolutions, résume Didier Trutt. Le passage de la télévision analogique à la télévision numérique, et le passage de l’argentique au numérique. » Aux manettes d’une Imprimerie nationale lourdement restructurée, le dirigeant est parvenu à redresser la barre rapidement. « Lorsque je suis arrivé, la société perdait un à deux millions d’euros par
TRADITIONNELLE DEHORS, HIGH-TECH DEDANS Car en l’espace de trois ans, l’Imprimerie nationale a fait sa révolution numérique. L’entreprise se positionne non plus comme un imprimeur traditionnel mais bien comme un acteur high-tech « fournisseur de solutions sécurisées d’identité ». « Nous avons gardé la façade mais on a refait l’intérieur », plaisante Didier Trutt. L’entreprise est passée d’une industrie mono-produit (impression de titres régaliens comme les passeports,…) à une offre diversifiée multi-produits et multi-services. Offre qu’elle a récemment formalisée en trois marques distinctes. « Nous nous adressons aussi bien au secteur public qu’au secteur privé et à l’international. Il était temps de dépoussiérer le nom de l’Imprimerie nationale et de formaliser tout cela », estime le dirigeant. Si la fourniture de titres sécurisés régaliens représente encore la moitié de l’activité de l’Imprimerie nationale (avec 25 millions de titres
an pour un chiffre d’affaires de 120 millions, rappelle le P-DG. J’ai fait le pari de la remettre très vite à l’équilibre. Ce que nous avons réussi à faire dès 2009. Nous allons finir l’exercice 2013 à 170 millions avec un résultat net de 10%. » La société emploie encore quelque 700 salariés dont les compétences ont évolué vers davantage de technicité.
J'ai pris la société en main au moment où un traumatisme avait été vécu
par an), celle-ci a élargi son « scope » grâce au créneau de l’identité professionnelle. D’abord dans le secteur des transports puis dans celui de la santé. « Il y a un an, nous avons convaincu l’agence nationale de la santé de nous confier le marché de la carte de professionnel de santé », se félicite Didier Trutt. Pour suivre le mouvement de la dématérialisation, l’Imprimerie nationale s’est également diversifiée dans la gestion des flux numériques et la
Vie juridique
Et si la vraie cible de la décision CNIL du 3 janvier 2014 n’était pas Google ?