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Primaire ; Vote utile ; PenelopeGate ; Jusqu’au boutiste ; En Marche ; En même temps ; Moraliser ; Jupiter ; Brigitte ; Autorité ; Refondation de l’Europe ; Changer les Institutions ; Fainénants ; Macroniser ; Macronisme ;
« Révolution » ? La vie politique française repose sur « Jupiter ». Le « Kid président » chamboule le paysage politique, emportant avec lui sa volonté de « changer les institutions », de « moraliser », d’agir pour « la refondation de l’Europe ». Il impose ses expressions comme « et en même temps », sa défense de « l’héroïsme politique ». Il impose « le temps du franc-parler », avec ses « fainéants » : mot qui stigmatise ceux qui s’opposent aux réformes. La « recomposition » est donc « en marche ». Saperlipopette », « poudre de perlimpinpin » signent eux un style lexical présidentiel aux registres variés.
« Macron est le candidat de la France d’en haut » aux yeux de certains, il réussi à « fabriquer une majorité ». Les « insoumis » entrent à l’Assemblée et cherchent un nouvel élan. A droite « les constructifs » tolèrent la double-appartenance politique : être de droite et « marconien ». «Wauquiez » doit relancer « Les Républicains ». « Edouard » à Matignon est discret.
Une « campagne au bord de la crise de nerfs » déjà presque oubliée qui laisse derrière elle « le bal des menteurs » et François Fillon le « jusqu’au-boutiste », accuse Hollande. « Les frondeurs » du parti socialiste sont aussi les perdants malgré leur désamour pour Valls et Hollande. Il y a eu « les primaires », « l’abstention », « le vote utile » « Le Penelopegate » autour des emplois fictifs de Pénélope Fillon, et même le premier ratage de l’équipe Macron. Celui de « La Rotonde, petit dîner grand bruit ». Quand « Obamacron » célébrait un peu trop tôt sa qualification pour le second tour.
Sous Macron, « l’état d’urgence doit s’arrêter » et « Charlie c’est fini ».
Emmanuel embrasse Brigitte sous l’œil des photographes : « statut ou charte pour la première dame ? » s’interrogent les éditorialistes. « Impossible statut » peut-être.
Le président possède son « coach vocal ». En « manager darwinien », il s’assure que « l’Elysée verrouille sa com » à la sortie du premier conseil des ministres.
La « Start up Macron » toujours aussi jupitérienne est « en marche » et fixe une « voie libérale-étatiste ». Et surtout « Macron », « macronise».
Jeanne Bordeau
Fondatrice de l’Institut de la qualité d’expression