“Des solutions aux tensions sur le cash” par Benoît Feytit

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A l’issue d’une crise sanitaire à rallonge et des répercussions de la guerre en Ukraine, les dirigeants d’entreprise s’essoufflent. Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) ont permis de maintenir l’activité de nombreuses entreprises mais, après la reprise post-covid, de plus en plus de TPE-PME expriment des craintes quant à leur capacité à rembourser ces prêts. En outre, le conflit russo-ukrainien a fragilisé l’économie mondiale et malgré les dispositifs en place pour faire face à la hausse des prix de l’électricité, les TPE-PME rencontrent une pression croissante sur leur trésorerie.

Le financement du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) devient un défi majeur dans un contexte où le PGE a consommé la capacité d’emprunt des entreprises. L’accès aux crédits bancaires, historiquement le premier recours, s’est notablement réduit. Même lorsqu’il reste possible, la montée des taux d’intérêt diminue l’attrait de cette alternative. Même du côté des fonds d’investissements, ces incertitudes macro-économiques rendent frileux et la valeur des levées a chuté.

Les enjeux liés à la trésorerie ne concordent plus avec la multitude de financements existants. Certaines PME-TPE innovantes peuvent encore se tourner vers les sources de financement public telles que les régions, Bpifrance, l’Ademe, ou encore vers le plan France 2030. Mais ces aides à l’innovation ne sont pas adaptées à tous les projets portés par les dirigeants.

Dans certains cas, une renégociation anticipée du PGE pour le transformer en prêt classique peut être possible et offre l’avantage d’obtenir un échéancier à plus long terme. Aussi, lorsqu’une entreprise a des actifs (stocks, créances clients), ils peuvent être utilisés comme un levier, des solutions de financement alternatif sont disponibles et faciles d’accès.

L’affacturage, par exemple, offre l’avantage de réduire les délais de paiement, d’externaliser le suivi et les relances auprès d’un factor. De nouvelles offres de crowdlending (mobilisation de l’épargne de particuliers) ou de fintechs opérateurs de prêt court moyen terme permettent de financer la croissance des TPEPME pour des besoins divers. Enfin, les gages sur stock peuvent amener une garantie supplémentaire pour un prêt bancaire et en faciliter l’accès.

Le pôle Financement de la CCI des Hauts-de-Seine a noué de solides partenariats avec ces nouveaux acteurs du financement pour répondre aux besoins des entreprises et leur trouver
des solutions adaptées.

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