La peur ! Mais pourquoi ?

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Combien de fois dans ma vie, et assurément dans la vôtre cher lecteur, la peur m’a tétanisé et empêché de faire. Que ce soit la peur pour mon intégrité physique, que ce soit la peur de la conséquence de ce que je m’apprêtais à faire, que ce soit la peur d’une émotion possiblement négative à venir, je constate, après un demi-siècle de vie, que la peur a souvent été et même quasiment tout le temps un véritable catalyseur d’action, apportant une dimension frissonnante, donnant aux résultats un goût délicieux finalement.

Content d’avoir affronté sa peur, le résultat aurait bien souvent eu un autre goût, fort fade, si à l’origine une peur n’avait pas été là.

La peur de monter dans un manège ne rend-elle pas le souvenir formidable ? La peur du refus de l’autre, ne rend-elle pas le moment merveilleux lorsque le refus ne vient pas, lorsqu’au contraire il est un « oui » enthousiaste ?

Au moment d’exposer le souvenir d’une action, l’auditoire percevant le danger, de quelque nature qu’il soit, perçoit ce que vous avez fait comme un rien héroïque, vous retournant finalement une image positive de vous, venant galvaniser votre confiance en vous.

Oscar Wilde disait que « céder à la tentation est une forme de courage, car cela implique qu’on est prêt à en affronter les contreparties négatives », et votre auditoire de s’exprimer : « quel courage », imaginant les risques pris.

La vie m’a également appris que la peur, tout comme la lâcheté d’ailleurs, n’empêche pas la défaite. Bien au contraire, par l’inaction elle vient souvent précipiter la fin redoutée.

Alors cher lecteur ! Même pas peur de la peur.

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