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Le nouveau Berlingo, version tout public d’un modèle utilitaire, séduit par son look, son espace intérieur et son confort malgré quelques fausses notes.
Les chevrons reprennent des couleurs depuis quelques mois avec une nouvelle gamme relookée, des véhicules séduisants, simples, pratiques, confortables – voire très confortables – et qui marquent à la calendre les cadors de leurs segments quand ils ne les dominent pas. C3, C3Aircross, C4Cactus et, dernier arrivé, le nouveau C5Aircross qui risque bien de faire de l’ombre à son cousin 3008 du Lion (lire EcoRéseau Business 60, mai 2019).
Oui, les résultats commerciaux sont là : la marque qui fête ses cent ans cette année a vu ses ventes de VP progresser de 14,3 % en Europe en avril sur un marché globalement en recul. La France demeure le premier marché de Citroën (+ 29 % en avril, + 14,6 % depuis le début de l’année).
Nul doute que le Berlingo familial dérivé de l’utilitaire éponyme saura lui aussi trouver sa clientèle. Ce véhicule clairement destiné aux loisirs de famille nombreuse s’impose par ses volumes intérieurs et son immense surface vitrée qui le rendent extrêmement agréable à habiter. Confortable en dépit de sièges d’une tenue médiocre, facile à conduire malgré son gabarit, y compris en ville (attention néanmoins au hayon vertical qui interdit des stationnements trop près des murs et des autres véhicules), le Berlingo souffre toutefois d’un aménagement intérieur trop économe en zones de rangement (pas de console centrale contrairement à son cousin Peugeot Rifter) et d’équipements lacunaires (un affichage tête haute mais pas de régulateur de vitesse adaptatif ni de park assist).
Sous son capot (pour notre véhicule d’essai) le moteur diesel BlueHDi de 130 chevaux couplé à l’excellente boîte auto Eat8 : un attelage parfait.
Modèle essayé : Citroën Berlingo BlueHDi 130 S&S EAT8 Shine XTR. Tarif : à partir de 32 000 €. Tarifs gamme essence : à partir de 23 550 €. Tarifs gamme diesel : à partir de 24 700 €.