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Le constructeur coréen a complètement renouvelé sa citadine compacte avec une jolie montée en gamme pour tenter de concurrencer les reines du segment.
Aller bagarrer sur le segment roi des compactes n’est pas chose facile. Surtout quand le marché est dominé en France par les Renault Clio, Peugeot 208 et autres Citroën C3 qui, toutes, se sont récemment fortement renouvelées. Loin de jouer la carte des pures citadines, ces petites berlines sont devenues aujourd’hui de remarquables polyvalentes dotées des meilleurs équipements et des motorisations au goût du jour. Hyundai a donc bien du mérite d’aller se frotter à ces reines du segment. La troisième génération de son i20 ne manque pour cela ni d’ambition ni d’arguments. Cette toute nouvelle voiture ne conserve de sa généalogie que le nom et propose désormais sous son capot la micro-hybridation.
Un gadget newage ?
Plutôt réussie sur le plan esthétique la petite coréenne est assez spacieuse dans sa catégorie avec un coffre de 352 litres et des sièges arrière rabattables dégageant un plancher plat. La finition est comme toujours au rendez-vous, avec un habitacle bicolore très plaisant. Si le confort n’est pas le point fort du modèle (les sièges notamment sont très durs), l’ergonomie des commandes et le niveau d’équipement sont sans reproche. Point fort de l’i20 nouveau millésime, l’instrumentation numérique qui s’adapte au mode de conduite (éco, confort, sport) comme dans les Volvo et le très bel écran tactile central de 10,25 pouces. La qualité de la caméra de recul est remarquable. Des atouts qui cohabitent avec quelques imperfections comme le verrouillage-déverrouillage sans clé parfois erratique ou une incongruité : la possibilité de diffuser dans l’habitacle, via la radio, des « bruits de la nature » (bruits champêtres, bruits des vagues, de la pluie, d’une terrasse de café, d’un feu de cheminée ou de pas dans la neige…). Un gadget newage parfaitement inutile !
Du point de vue mécanique, la i20 bénéficie d’un petit moteur turbo essence d’un litre de cylindrée pour 100 chevaux, associé à la technologie d’hybridation 48V et à une boîte à double embrayage de 7 rapports.
La microhybridation vise de meilleures performances en accélération et surtout une réduction de la consommation de carburant. En fin d’essai, l’ordinateur de bord affichait néanmoins une consommation moyenne d’un peu plus de 7 litres, ce qui reste important. Un simple moteur essence de 84 ch (avec boîte manuelle 6) est disponible uniquement sur les deux premiers niveaux de finition.