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Encourager l’entrepreneuriat
Entreprendre : verbe – se dit d’une pratique française désuète qui consiste à freiner tout projet de création ou empêcher toute innovation (voir notre DicoRéseau® page 6).
Et si cette définition très décalée de l’entrepreneuriat était vraie ? Fort heureusement, je ne le crois pas.
Certes, les temps sont difficiles, notre confiance en la politique ébranlée, un chômage toujours considérable, des budgets sur la pente descendante, des taxes toujours omniprésentes, etc. Quoi qu’il arrive, nous aurons toujours mille et une façons d’expliquer que la France est un grand corps malade.
Toutefois, n’avons-nous pas des motifs de satisfaction ? Personne n’a-t-il jamais affronté le quotidien pour son futur ? Des initiatives ne voient-elles pas le jour régulièrement ?
Comme à notre habitude, nous avons souhaité mettre en exergue des personnalités – telles Antoine de Caunes, Pierre Kosciusko-Morizet ou encore Michel Moulin pour ne citer qu’eux – et des initiatives (le collectif David contre Goliath, les travaux de l’Observatoire français des think tanks, les réseaux d’entrepreneurs, etc.) qui ont su dompter les indicateurs pour proposer, entreprendre ou innover.
Alors oui, avec de l’audace et une bonne dose de volontarisme, nous avons le droit de rêver plus grand.
Soyons ambitieux dans notre pacte de responsabilité, faisons preuve de pragmatisme, de rigueur et de réalisme.
Le meilleur est aujourd’hui devant, certainement pas derrière.
Saluons ainsi l’initiative du collectif David contre Goliath – qui oeuvre pour une certaine liberté d’entreprendre et encourage la concurrence – lancée il y a peu en présence de M. Bruno Lasserre, président reconduit de l’Autorité de la concurrence.
Et si ces TPE/PME si souvent tancées par des mastodontes étaient une figure de la relance tant attendue ? Et si les institutions soutenaient véritablement ces entités qui ne demandent qu’à se projeter ? Au demeurant, ne représentent-elles pas l’avenir et ne constituent-elles pas une force vive de notre pays ?
Prônons l’esprit d’aventure et osons la promotion de l’ouverture : une meilleure offre légitimerait cette compétitivité tant recherchée. Les talents, nous les avons. Les idées aussi. Ne laissons pas fuir les uns et les autres.
Pensons désormais au consommateur final pour lui laisser le bénéfice du choix, du contrôle et le sentiment d’un meilleur rapport qualité / prix. Cela permettrait aux entreprises d’être plus attentives, plus exigeantes et de ne pas se laisser aller ; le tout afin d’innover et de cultiver une forme de différence pour mieux exister et proposer.
A condition qu’elles soient soutenues.
Monsieur le Ministre, le redressement c’est maintenant !
Jean-Baptiste Leprince
Fondateur & directeur de la publication