Les Primates de Park Avenue

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L’anthropologue Wednesday Martin débarque de son Midwest natal dans l’Upper East Side, le quartier le plus huppé de Manhattan, avec son mari et ses deux enfants. Le rêve se transforme rapidement en cauchemar. Elle se trouve sur le territoire des primates les plus riches de la planète. Une enclave hostile peuplée de femmes au foyer surdiplômées, glamour, mariées à des patrons de hedge funds et totalement dévouées à la réussite de leur progéniture. Armée d’un calepin et d’un crayon elle consigne, à la manière de la célèbre primatologue Jane Goodall, les rites, les mœurs, les contradictions et les peurs de ces mères richissimes en quête obsessionnelle de perfection. Celles qui déposent leurs enfants à l’école en escarpins et exhibent leur sac de luxe à la boulangerie, qui tentent de se montrer à la hauteur des standards physiques par les cours de gym Pilate, brushings quotidiens, garde-robe idoines voire chirurgie esthétique… sont finement analysées. Dans cet environnement surprotégé ou l’hypercontrôle et la compétition engendrent une anxiété maximale, le désir et l’envie sont un état permanent. Mais il existe aussi une paradoxale solidarité, quasi tribale…

« Les Primates de Park Avenue », de Wednesday Martin, éd. Globe, 2017.

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