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A la manière de la patte de salamandre qui repousse toute seule ou comme l’organisme vivant qui répare les plaies, une équipe de chercheurs japonais dirigée par Takuzo Aida a inventé un verre capable de s’auto-réparer. A température ambiante et sous l’effet d’une pression, un polymère semi-transparent répare et redonne au verre toute sa solidité. Il n’est ainsi plus nécessaire de chauffer le verre pour le réparer. De plus, la réparation est quasiment instantanée. On viendra peut-être à bout du verre brisé qu’on ne sait pas actuellement recycler efficacement. La France doit recycler 200 000 tonnes de verre plat issu des chantiers, de la déconstruction et du bris (surtout, façades vitrées et fenêtres). Avec la rédintégration du verre, les déchets de verre plat pourront s’en trouver limiter. Cette invention japonaise n’aurait pas déplu au philosophe Aristote qui soutenait déjà qu’une plaie triangulaire guérit plus vite qu’une plaie circulaire en raison de sa plus faible surface et de la plus grande proximité entre ses différents côtés.