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Fondé en 2017, Hub France IA est une association qui encourage l’adoption de l’IA par l’ensemble du tissu économique. Une thématique qui, à l’heure de l’IA générative, se révèle essentielle.
« L’association Hub France IA, à but non lucratif, a été créée en 2017 par les acteurs de l’écosystème (grands groupes et start-up), après les travaux menés par la secrétaire d’État au Numérique de l’époque, Axelle Lemaire, avec pour ambition d’accélérer le développement et l’adoption d’une IA responsable, éthique et souveraine par l’ensemble du tissu économique, raconte Mehdi Triki, head of public & institutional relations de l’association. Au début, elle rassemblait une vingtaine d’entreprises et une centaine de décideurs autour de la table ; aujourd’hui, à la suite d’une croissance continue et un intérêt accru d’acteurs de tous bords pour l’IA générative depuis quelques années, nous comptons plus de 170 entreprises membres. »
Encourager l’adoption de l’IA
Compte tenu de la généralisation de l’IA, de plus en plus transverse, les membres qui rejoignent Hub France IA sont également de plus en plus variés. En effet, à l’heure où l’IA générative fait les gros titres toutes les semaines, la mission de l’association est essentielle. Si, au début, l’association comptait presque uniquement des acteurs du secteur, ils sont maintenant rejoints par des fonds d’investissements, des venture capitalists, des laboratoires de recherche ou encore des collectivités locales. Un élargissement qui répond exactement à la mission de l’association, et qui, sous l’impulsion de sa nouvelle présidente,
Rim Tehraoui, nommée en janvier dernier, élargit son champ d’action. « Jusqu’à présent, le Hub France IA fonctionnait presque exclusivement avec des groupes de travail, verticaux
ou transversaux, décrit Mehdi Triki. Le Hub France IA s’est maintenant doté d’une feuille de route stratégique, organisée autour de cinq grandes thématiques. » La première, l’IA de confiance, s’intéresse notamment aux réglementations, dont l’AI Act ; l’association a présenté en 2022 un position paper sur l’impact de cette loi. Et cette année, elle prévoit de sortir un « guide de survie », pour aider les divers acteurs du secteur, notamment les start-up, à être le plus vite possible en conformité. Les questions éthiques font également partie des sujets abordés par les groupes de travail. « Nous voulons adresser des thèmes globaux, à forte valeur pour l’écosystème », résume Mehdi Triki.
Rassembler tout l’écosystème
Les autres thématiques de la feuille de route incluent l’adoption de l’IA, qui réunit tous les groupes de travail verticaux de l’association ; l’impact de l’IA, qui concrètement s’occupe beaucoup de sujets liés à l’environnement, avec beaucoup d’actions menées en partenariat avec le ministère de l’Écologie, ou encore avec l’Afnor ; l’écosystème, qui rassemble les sujets qui concernent le secteur, par exemple la réalisation d’une cartographie de toutes les
start-up qui proposent des solutions d’IA, ce qui permet à la fois de leur donner de la visibilité et de faciliter la tâche des investisseurs ou clients potentiels à la recherche de partenaires ; et enfin, des sujets liés à la technologie, créant ainsi des passerelles avec d’autres sujets liés à l’IA, comme l’infrastructure, le hardware… En plus de toutes ces activités, le Hub France IA organise également des événements, surtout pour diffuser ses actions et réunir tous ses membres. De quoi remplir un calendrier.
JEAN-MARIE BENOIST