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Voulez-vous connaître le Français le plus « disruptif » ? C’est Jean-Michel Billaut. Aussi jeune dans sa tête de futurologue que peut l’être un homme de 73 ans, amputé d’une jambe à la suite d’un accident domestique. Cet ex-analyste prévisionniste de la Compagnie bancaire (disparue dans la fusion avec Paribas) fut l’inventeur en son temps d’une application Minitel qui connecta ce terminal de données aux serveurs bancaires pour créer le premier accord de crédit au monde adapté aux commerçants (en 1983, Cetelem développera des applications de paiement avec carte bancaire). En 1978, il crée l’Atelier Compagnie bancaire (devenu l’Atelier Paribas), un centre de veille technologique et d’analyse des technologies nouvelles avant que les think tanks n’essaiment. Il fut même un temps M. « Très haut débit » en France sous l’égide de feu André Labarrère, maire de Pau.
Aujourd’hui animateur du BillautShow (https://billaut.typepad.com/jm/), conférencier, disrupteur au verbe tranchant, promoteur des start-up les plus 6.0 possibles, il incarne à merveille le Français râleur à la curiosité insatiable dont un Emmanuel Macron devrait faire le conseiller de sa start-up nation !
Il publie en 2014 une profession de foi en ligne qui demeure le manifeste de la disruption. Depuis, aucune des assertions de notre Français 3.0 n’a pris une ride. En voici un extrait significatif.
Olivier Magnan
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