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MON COUP DE CŒUR…
… je le dois à Esther Duflo, cette Franco-Américaine, lauréate du Prix Nobel d’économie qui me réconforte pour deux raisons. La première est que ces reconnaissances suédoises répétées, ces dernières années, confirment que les économistes français/es figurent parmi les meilleur/es au monde. La deuxième tient à la nature des travaux récompensés. Avec ses deux collègues américains, les travaux d’Esther Duflo ont abouti à des résultats tangibles contre la pauvreté globale sur la planète en ciblant mieux les initiatives par domaine.
UN LIVRE M’A PLU…
… celui de Laurence Devillairs, Être quelqu’un de bien – Philosophie du bien et du mal (PUF). Il est absolument remarquable, très agréable à lire, une excellence littéraire à travers laquelle passent beaucoup des messages du Printemps de l’optimisme sur le courage. Non pas la compassion, qui ne fonctionne pas, mais le courage, l’optimisme comme une éthique, à l’opposé du cynisme. J’aime vraiment qu’elle redonne tout son lustre à la gentillesse, évidemment synonyme de la bienveillance. Laurence Devillairs fait montre de l’élégance simple des gens qui veulent faire du bien.
UNE CONFÉRENCE M’A ÉLEVÉ
… la France des solutions, menée par Reporters d’espoirs, qui s’est tenue au Conseil économique, social et environnemental à Paris le 16 octobre. Elle a montré que les communicants et les médias gardent tout leur rôle dans la transformation positive de la société quand ils donnent à voir ce qui fonctionne en France. Plutôt que de jouer les lapins pris dans les phares à longueur d’événements, ces reporters-là rapportent les initiatives positives qui montent du terrain. Ça n’a pas de prix.
UNE ENTREPRISE M’A FAIT PLAISIR
… Fiat. Avez-vous vu sa dernière campagne publicitaire ? Elle est tout entière un message optimiste puisqu’il se dit « fabricant d’optimisme » – quitte à brocarder son pot de yaourt sous forme de Fiat 500. Il reste à montrer pour la firme de Turin que couve toujours d’un œil amoureux la nouvelle présidence de Renault que ce message ne se limite pas à un slogan et qu’il s’incarne dans les concessions. Un autre annonceur, Carrefour pour ne pas le nommer, nous avait servi le même langage publicitaire positif et optimiste que le distributeur s’est révélé incapable d’appliquer dans la proximité, dans ses magasins. Que Fiat réussisse à tenir la parole de son optimisme proclamé, au risque sinon de décevoir, à son tour, les cibles séduites !