Comment l’e-consentement se propose de renforcer le climat de confiance entre patients et médecins

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Si le numérique permet de répondre au besoin d’immédiateté des utilisateurs (dont il est lui-même l’origine) et d’éliminer les lourdeurs liées à l’usage du papier, il reste beaucoup à faire, en particulier dans le domaine de la santé. Les relations entre patients et professionnels de santé sont également directement concernées alors que nous assistons à une véritable « judiciarisation » de notre société avec des patients qui hésitent de moins en moins à recourir à la justice, d’où de nouvelles contraintes assurantielles auxquelles doivent pouvoir répondre les professionnels et les établissements de santé.

Sur ce point, le numérique constitue un élément de réponse efficace, à la fois rapide, relativement facile à mettre en œuvre et à opérer mais surtout assurant une traçabilité performante et sécurisée capable de vérifier, en cas de besoin, le déroulé des différentes étapes parcourues au cours d’un processus.

Appliquée au système de santé, la transformation numérique donne ainsi le moyen aux professionnels et aux établissements de montrer une plus grande efficacité et de gagner du temps en réduisant en parallèle les besoins de papier, les manipulations, les erreurs associées et en autorisant la mise en place de « contrôles » de cohérence durant les multiples phases du processus ainsi qu’une intégration automatique au système d’information.

La dématérialisation des documents médicaux contribue à l’amélioration de la qualité des soins en facilitant les échanges et l’accès aux données nécessaires sous réserve bien sûr de rester conforme aux exigences légales. Il en est de même des consentements qui existent en matière de santé pour envisager leur digitalisation.

Enfin rappelons que dans tous les cas, si sa responsabilité est recherchée, le professionnel de santé doit toujours être en mesure de démontrer qu’il a informé le patient en plus d’avoir recueilli son consentement avant de pratiquer sur lui un acte médical ou des essais cliniques dans le cadre de la mise au point de nouveaux traitements. Procéder à un acte médical sans rechercher le consentement « éclairé » de la personne concernée, constitue pour le professionnel une faute qui engage sa responsabilité et l’expose à une sanction disciplinaire.

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