Les fonds immobiliers en pleine mutation

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Les évolutions structurelles du marché de l’immobilier (résidentiel, commerces, bureaux, logistique) ont été accélérées par la crise sanitaire. Le bond des ventes en ligne, l’essor du télétravail et la recherche d’un immobilier plus durable ont modifié la stratégie des sociétés de gestion. Historiquement basées sur les bureaux et les commerces, elles intègrent désormais de nouvelles thématiques : logistique, résidences de coliving, murs d’écoles, centres de soin. « Au sein de notre SCI MCF Immocap Value, nous développons une stratégie d’investissement, core plus ». Le fonds investit en France sur des emplacements stratégiques et à fort potentiel de croissance. Sa politique d’investissement se concentre sur des actifs diversifiés (bureau, commerce, activité, logistique, santé, éducation et résidentiel) générant des revenus sécurisés et présentant un potentiel de croissance », explique Souleymane-Jean Galadima, DG d’Alphacap. Novaxia Investissement va plus loin en se faisant le chantre de la « ville inclusive ». En mai, le gérant a obtenu la labellisation solidaire de la SCI Novaxia R, spécialisée dans le recyclage de bureaux en logements. Novaxia R devient le premier fonds immobilier labellisé Finansol disponible en assurance vie dans l’immobilier. En recyclant des bureaux obsolètes, Novaxia R encourage la création de logements dans les zones en pénurie. Le fonds met à disposition des immeubles vides avec la gratuité de loyers entre leur acquisition par Novaxia R et le début des travaux. « L’urbanisme transitoire contribue à une nouvelle méthode de construction de la ville. Notre souhait est qu’à l’avenir les occupations temporaires deviennent la norme et la vacance une minorité. Les bâtiments vacants peuvent devenir des opportunités avant même l’obtention du permis de construire », commente Joachim Azan, président fondateur de Novaxia. Pour autant, les gérants n’abandonnent pas l’immobilier traditionnel qui, selon Foulques de Sainte Marie, portfolio management director de Mata Capital, offre encore des opportunités. « On constate depuis le début de la crise sanitaire une tendance au “bureau bashing” ou au “commerce bashing”. Nous pensons au contraire que le marché du bureau offrira des opportunités et que le bureau reste un bon produit de capitalisation. Nous croyons également au commerce, sous réserve qu’il soit bien situé et adapté aux nouveaux modes de consommation, accentués par la crise sanitaire. L’activité et la logistique urbaine, en périphérie de grandes métropoles notamment, sont également des marchés que nous regardons de près. »

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