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La filière ophtalmologique française s’en remet aux pouvoirs publics ! • Il y a quelques jours, les députés examinaient une loi qui vise à lutter contre la pénurie de médicaments. À ce titre, la filière ophtalmologique française prend la parole. Selon elle, relever les niveaux de sécurité obligatoire est une mauvaise manœuvre pour leur secteur, lequel est déjà « exsangue ». À la place, les entreprises qui composent l’association appellent à une approche spécifique pour le milieu ophtalmologique. Elles demandent, entre autres, un meilleur accompagnement industriel et des mesures fiscales. « Les produits de santé ophtalmiques sont très spécifiques et doivent être traités séparément des autres aires thérapeutiques pour stopper les pénuries », lit-on dans le communiqué de presse.
La grande consultation des entrepreneurs • Sur le mois de février, l’optimisme des entrepreneurs perd 1 point par rapport à janvier et s’établit à 86 (l’indicateur culminait à 108 en février 2022), selon la dernière enquête de la CCI et OpinionWay. En revanche, plusieurs bonnes nouvelles viennent rendre le tableau global plus agréable. La part d’entreprises qui rencontrent des difficultés pour payer leur facture baisse de 3 points de pourcentage. Et aussi, 73 % des dirigeants sont confiants dans les perspectives de leurs entreprises.
Le patronat pousse à fond derrière le CDI senior • Un objectif : inciter l’embauche des demandeurs d’emploi à partir de 60 ans. Et pour cela, le CDI senior offrirait pléthore d’avantages aux employeurs. Notamment celui de pouvoir se séparer de son employé dès lors qu’il aura assez d’annuités pour avoir la retraite à taux plein (pour rappel, aujourd’hui, il est interdit de contraindre un salarié à quitter son poste avant ses 70 ans). Autre avantage : si le salaire proposé au senior est plus faible que ce qu’il était habitué à toucher, la différence pourrait demeurer à la charge de l’assurance-chômage. Les employeurs pourraient donc embaucher à moindre coût. Le Medef et la CPME poussent pour obtenir cette mesure, que beaucoup de syndicats trouvent au contraire « stigmatisante ».
Elon Musk muté en humaniste ? • En tout cas, il a déposé plainte contre OpenAI la semaine dernière pour une raison qui pourrait y ressembler. Il reproche à l’éditeur de ChatGPT d’avoir trahi sa promesse originelle. Laquelle était de créer des intelligences artificielles pour le bien de l’humanité. Le patron de X fustige, au contraire, les dirigeants d’OpenAI et leur appétence non-dissimulée pour le profit. Il souhaite notamment que l’application redevienne open source, c’est-à-dire qu’elle publierait ses travaux en source ouverte et à la vue de tous. Pour rappel, Elon Musk a pourtant fait partie des fondations d’OpenAI et en a longtemps été le principal contributeur financier. Aujourd’hui écarté des opérations, essaye-t-il de se venger ou entre-t-il dans une lutte sincère ? Difficile de le savoir, au regard de la complexité du bonhomme…
JP Morgan en mode rabat-joie • Le bitcoin sort d’une semaine historique. En dépassant le seuil des 60 000 dollars, la crypto reine a attiré tous les regards. Pourtant, la banque d’investissement JP Morgan croit à une chute vertigineuse. Elle estime que le halving devrait faire tomber le bitcoin jusqu’à 42 000 dollars. Pourtant, jusque-là, cet événement qui consiste à réduire de moitié le nombre de nouveaux bitcoins mis en circulation, avait plutôt propulsé le cours de la crypto à la hausse. Pour cette fois, les prévisions sont plus pessimistes : « Cette réduction aura un impact négatif sur la rentabilité des mineurs et entraînera une augmentation des coûts de production de bitcoin », persiste la banque.