Grève du 8 mai : un poids silencieux sur les épaules de ceux qui font tenir l’économie

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Par Gilles Attaf, président de l’association Origine France Garantie au sujet des grèves à répétition.

TRIBUNE. L’association Origine France Garantie, par la voix de son président, alerte sur les conséquences invisibles mais profondes des grèves à répétition pour les acteurs du made in France — artisans, PME, salariés — qui subissent retards, pertes économiques et instabilité. Il appelle à une prise de conscience nationale pour protéger ces forces vives, garantes de notre souveraineté industrielle et économique.

Ce 8 mai, jour de mémoire et de victoire, la France s’arrête. Une fois de plus. Mais pendant qu’on bloque, d’autres trinquent. Ceux qui travaillent, produisent, livrent, exportent. Ceux qui font tenir ce pays debout. Ce 8 mai, arrêtons de freiner ceux qui font avancer l’économie.

Car derrière chaque mouvement social, il y a une réalité souvent ignorée : le coût caché de l’immobilisme. Retards de livraison, rendez-vous annulés, salariés bloqués, journées perdues. Pour les artisans, les indépendants, les PME du made in France, ce n’est pas une ligne comptable. C’est une journée de trop.

Un fardeau sur les épaules des contribuables

Et ce fardeau, il ne pèse pas sur des fonds d’investissement ou des géants anonymes. Il pèse sur les épaules de celles et ceux qui ont choisi de rester, d’innover ici, de produire localement malgré la concurrence mondiale et les charges déjà écrasantes.

Je n’ai rien contre le droit de grève. C’est une liberté fondamentale. Mais qui porte aujourd’hui la voix de ceux qui n’en ont pas le luxe ? Qui défend ces entrepreneurs, ces salariés du privé, ces petits patrons, qui savent qu’un jour perdu ne se rattrape pas ?

La réindustrialisation, le vrai combat

Le made in France, ce n’est pas une vitrine. C’est un combat quotidien. Celui de l’emploi, du territoire, du savoir-faire. Et pour continuer ce combat, il faut de la stabilité, de la mobilité, de la solidarité. Pas un pays à l’arrêt.

Il est temps d’ouvrir les yeux. Ne laissons pas les forces vives de la nation payer, encore une fois, le prix du blocage. Il est temps que la République protège ses bâtisseurs, au lieu de les freiner. Car sans eux, il n’y aura plus rien à relancer.

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