Temps de lecture estimé : 1 minute
L’autre jour, à l’occasion d’une réunion entre chefs d’entreprises, un jeune entrepreneur de 21 ans, que nous suivons depuis ses 16 ans, nous a fait part de sa peur de l’avenir proche : «J’ai peur de la grande crise annoncée, on en parle beaucoup sur les réseaux sociaux, ça va être une véritable casse …».
Son questionnement portait sur : comment vais-je vivre, être en capacité de générer du chiffre d’affaires, comment vais-je payer mes charges ? Le malheur, lui ai-je dit, est une raison d’être pour beaucoup d’individus, ça permet d’avoir une posture aux yeux des autres, de justifier tout un tas d’éléments de sa propre vie.
Le malheur, c’est aussi un marché, fort lucratif pour celui qui sait le vendre, pour celui qui sait faire peur, pour celui qui sait manipuler ceux qui sont pris dans cette mécanique de vie, cette manière d’être. Tout cela obéit en effet à des schémas de fonctionnement, souvent acquis dans la première partie de vie, desquels il est fort compliqué de se détacher.
Oui, on peut s’effrayer de l’avenir, mais à quoi bon ? N’est-il pas nécessaire parfois de fermer les yeux, de se boucher les oreilles, de croire en soi et non en ces marchands de sable, dont la vocation est de vous endormir pour mieux les suivre.
Se mettre en action, avec toujours la volonté de bien faire, sans jamais être motivé par le fait de nuire, voilà ce qu’on a répondu à ce jeune, lui expliquant qu’ainsi, le travail bien fait finit toujours par payer. Oui, la vie d’un entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille, il y a parfois des hauts, mais aussi des bas et débats, l’important est d’agir, agir, et agir encore.
Ma conclusion a été de lui dire, et je vous la partage aujourd’hui chers lecteurs : «Laisse le malheur aux autres ils sauront en faire bon usage»