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MON COUP DE CŒUR
Je le réserve à un film, Au nom de la terre, de et avec Guillaume Canet, qui met en scène la situation des paysans français. Au moment où, à juste titre, on se préoccupe enfin de respecter la nature, alertés que nous sommes par l’actualité, le rapport du Giec, l’incendie de l’Amazonie, je voudrais que l’on porte le même intérêt à ceux et celles qui s’occupent de la terre. Ces aménageurs, ces gardiens, ces pourvoyeurs de notre alimentation. Il y a là un paradoxe : nous avons de plus en plus besoin d’une agriculture de qualité et efficace, mais pourquoi alors portons-nous aussi peu d’intérêt à ces hommes et ces femmes qui possèdent la capacité de la mettre en œuvre ? C’est un coup de chapeau que je leur adresse.
LE LIVRE QUI M’A PASSIONNÉ
Il a été écrit par Frédérique Jeske, directrice générale du réseau Entreprendre, le Guide du dirigeant responsable*. Je le cite non pas parce que mon témoignage y figure, parmi trente-neuf autres dirigeants emblématiques, mais parce qu’il réussit à décrire les leviers de croissance de l’entreprise au fil de conseils très pertinents pour que, comme le promet le sous-titre, vous « réinventiez votre entreprise pour la faire grandir ». Une occasion de rendre hommage au réseau de solidarité entrepreneuriale qu’est Entreprendre par le soin qu’il mène à transmettre auprès des autres.
* Éditions Diateino
LA PERSONNALITÉ QUI M’A FRAPPÉ
… se nomme Jean-Marc Borello, à la tête du groupe SOS, accessoirement délégué national d’En Marche ! L’organisation SOS se consacre depuis 35 ans à l’entrepreneuriat social, il est le fleuron français de l’économie sociale et solidaire et poursuit des buts non lucratifs. Jean-Marc Borello intervient sur tous les fronts, notamment avec son mouvement Fermes d’avenir pour accélérer la transition agricole et favoriser les agriculteurs bio. Mais j’apprécie aussi beaucoup son opération 1 000 Cafés : une équipe dédiée accompagne les projets d’ouverture de cafés multiservices et assure leur gestion en milieu rural. Il est essentiel de revitaliser les territoires ruraux de France. Soyons logiques : s’il est important de développer et enrichir nos métropoles, il faut en même temps conserver nos villages. Typiquement, l’initiative de Jean-Marc Borello et de son groupe s’inscrit dans la solidarité qui est une valeur de l’optimisme.
UN CHIFFRE ME RÉJOUIT
Celui qu’ÉcoRéseau Business a cité dans son précédent numéro, l’augmentation de 16 % des créations d’entreprises en France. Elle relève largement de ces micro-entrepreneurs pour lesquels il ne faut absolument pas relever les plafonds en dessous desquels l’entrepreneur est exonéré de TVA. Ce résultat positif se manifeste parmi une succession d’autres bonnes nouvelles que les médias oublient souvent de mettre en avant, telle cette enquête européenne Eurostat qui montre que le système urgentiste des hôpitaux français arrive en tête au nombre des vies sauvées : « La France est championne d’Europe en matière de décès évitables. »
ET LES PROCHAINES MANIFESTATIONS DU PRINTEMPS DE L’OPTIMISME
Outre Great places to work, les entreprises où il fait bon travailler, largement annoncé, qui prendra place en novembre, je veux citer les nombreuses manifestations orchestrées par les 50 délégués territoriaux de la Ligue des optimistes dans la proximité du Printemps de l’optimisme. Souvent, nos actions prennent place à Paris et en Île-de-France, mais j’attache beaucoup de prix à tout ce que la Ligue organise partout en France, comme à Lille pour un festival de films, à Strasbourg sous la forme d’un concert, mais aussi à Rennes, Metz, La Rochelle, Saint-Raphaël qui multiplient dégustations et lectures. Ce sont des relais de nos actions nationales.