Et si la pollution servait à dessiner ?

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AirInk est un feutre d’un genre un peu spécial. Graviky Labs, une start-up indienne fondée par d’anciens étudiants du MIT Media Lab, a mis au point un système permettant de récupérer des émissions de CO2 et de les transformer en encre. Une innovation radicale qui peut intéresser le monde entier, y compris en France où 19 pics de pollution ont été enregistrés en 2016. Un triste record, sachant que les particules fines et le dioxyde d’azote sont nocifs pour la santé (asthme, allergies, maladies respiratoires, cancers, etc.). Anirudh Sharma et son équipe proposent une solution à petite échelle avec le dispositif « Kaalink  » qui se place directement sur les pots d’échappement des voitures ou sur les cheminées, pour capturer les émissions de CO2 à la source et les transformer. La suie collectée subit ensuite plusieurs traitements, afin d’éliminer les métaux lourds et cancérigènes. Il ne reste alors qu’un pigment noir carbone, qui peut être utilisé sous forme d’encre pour des feutres ou de la peinture. La pollution générée par une voiture roulant pendant 45 minutes suffirait pour remplir d’encre un seul feutre… Prochaine étape : la commercialisation des feutres AirInk, qui devraient être disponibles dans six tailles différentes. Les matières nocives deviennent une ressource. Bienvenue dans l’économie circulaire, que cette jeune pousse symbolise avec brio, les transformant en… art !

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