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Une agence, Com’Publics, annonce la couleur en slogan : Affaires publiques et lobbying. Et son directeur général, Marc Teyssier d’Orfeuil, n’y va pas avec le dos de la cuillère : « Je suis un lobbyiste, complètement décomplexé ». Pour qui roule-t-il ? Les voitures écologiques. Qui sont ses commanditaires ? Une trentaine de partenaires, le monde de l’automobile, l’ensemble des énergéticiens. Il est l’avocat du bioéthanol, du GPL, du GNV, des hybrides, de l’électrique, sans préconiser un modèle meilleur que l’autre. Son but : convaincre, influencer les pouvoirs publics pour la mise en place d’une transition écologique forte qui passera par ce type de véhicule. Et en finir au passage avec les querelles du carburant vert et les préférences des ministres. « Il n’y a pas un mode préférable, insiste Teyssier d’Orfeuil, il faut favoriser un bouquet de solutions. Il suffit qu’un ministre de l’écologie privilégie telle énergie pour que les industriels ne sachent plus vers quoi il leur fait se diriger. » Son message : on peut rouler écologique et pas cher, n’en déplaise aux manifestants. Avec un GPL à 0,88 centime le litre, disponible dans 1 500 stations, un bioéthanol dans les mêmes prix dénichable dans un millier de points de distribution, on roule avec des pleins à 30 euros… Reste à subventionner les kits d’adaptation (800 à 1 000 euros sans aide à la clé). Et à prier les gouvernements de ne pas taxer les carburants verts !